Roman de quête la révolution du Klezmer

Ce roman de quête raconte la révolution profonde d’un musicien juif de Transylvanie en 1925, lors de la montée nationaliste.

La révolution du klezmer, roman de quête, Jean-Luc Bremond
Roman initiatique : le violon klezmer

5 sens éditions

Roman de quête

Fiction historique sur la transformation d’un musicien. La révolution tranquille d’un musicien témoin du racisme et du nationalisme de son époque. Un klezmer allant de villages en villes animer des fêtes et des cérémonies.

Résumé

Elijah vit en Transylvanie, en 1925. C’est lors d’une de ses prestations musicale qu’il commence une révolution en trois étapes qui opèreront sa transformation. Après avoir pris conscience du milieu juif auquel il appartient, du racisme et du nationalisme qui enveniment son pays, il se rebelle, revendiquant le droit d’exister, libre de tous préjugés. Alors qu’il se retrouve sans violon, Elijah subit le plus radical des changements : il devient son propre instrument, un klezmer qui fait de la musique avec le chant. Mais la révolution est aussi un cercle, Elijah doit revenir dans le village où tout a commencé.

À propos de ce roman de quête

Le klezmer fait un retour sur lui-même en trois mouvements : la prise de conscience de son identité, le combat pour sa dignité et la reconnaissance de son unicité. Il accomplit sa révolution dans un contexte nationaliste et xénophobe, il forme un grand cercle en chantant l’humour, en jouant l’amour, en dansant la vie.

La révolution du klezmer, roman de quête, Jean-Luc Bremond
Roman initiatique et historique

Description

Cette fiction parle de voyage dans un pays que j’ai eu l’occasion de visiter, de musique que j’aime écouter, jouer et danser, de cultures pour lesquelles j’ai du respect. Le nationalisme naît quand l’identité est malade. Ce roman raconte l’histoire d’un homme qui retrouve l’estime de soi en s’acceptant tel qu’il est, en reconnaissant ses erreurs, en choisissant la voie de la créativité, afin de ne pas sombrer dans l’intégrisme et le fanatisme.

Plus encore sur ce roman de quête

Cette fiction est écrite au présent, car la créativité s’exprime dans le moment présent. Chaque début de chapitre est un Un aperçu des danses klezmers, avec les chants égrenés le long du récit, ils constituent une partie du patrimoine principalement yiddish. Il ne reste plus qu’à écouter la musique qui se glisse sous les pieds et qui chante par la voix.

La révolution du klezmer, roman de quête, Jean-Luc Bremond
Le violon de la paix

Chroniques

Roman de quête : citations

Le klezmer tourne la tête dans sa direction. L’enfant s’est relevé, il est assis face à lui.

Souvenirs


« Comme toi je me suis mis très tôt à jouer de la musique pour gagner ma vie. Je fais partie d’une lignée de Klezmorim. Mon père m’a initié au violon. Il n’a pas pu transmettre son métier à mes deux jeunes frères. Ma mère est morte quand j’avais huit ans. Mes sœurs et mes frères respectivement six, quatre, trois et un an. Puis il est parti, deux ans plus tard, en nous confiant à la famille de ma mère. Je me souviens de ses paroles comme si c’était hier. Il imite la grosse voix de son paternel : « Elijah, tu es l’Ainé. Donc le responsable de tes sœurs et de tes frères. Je vais partir pour retrouver Dieu qui m’a ravi mon aimée. Chaque jour je prierai pour vous. Quand je serai prêt je reviendrai. Tu dois gagner très tôt ta vie et entretenir ta fratrie. Je ne veux pas que vous soyez séparés. »

Le rire


Istvan rit.
« Ça ne s’est pas passé comme prévu. Tu me demandes si j’ai une famille, je te dis « oui » mais j’en suis le père. »

Klezmorim, ukraine, jpeg
Roman initiatique : la quête d’amour d’un musicien

Le klezmer

Le klezmer écoute les mots qu’il ne comprend pas, il s’imprègne de la joie arrogante venue de l’orient. Son voisin, un homme d’une quarantaine d’années, lui tend une écuelle garnie de viande et de haricots.
« Tu joues de la flute comme si tout ton corps ne demandait qu’à rire et, pourtant, tu te retiens de pleurer ; alors laisse tes larmes sortir avec tes notes inspirées et ton rire rejoindre nos chants de liberté. Que le deuil noir mange ma mère si je mens, tu es un sacré bon musicien l’ami ! Comment te nommes-tu ?
– Elijah.
– Szabolcs, je suis l’un des fils de celui qu’on a enterré aujourd’hui, dit l’homme en se signant, je n’ai jamais
entendu tant de sons sortir d’un si petit instrument. Tu as dû sacrément t’entrainer.
– C’est mon métier, je suis klezmer.

Avis

Romans et hypnose

5 sens éditions

Liens

Rire avec des larmes

Musique klezmer