La communauté, une chronique

La communauté, un pays de bonne surprise. Encore un beau commentaire. Merci Un pays, une communauté La communauté, chroniques de Lee Ham Autres critiques La vie est faite de choix définissant la personne qui les fait et qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Ils sont parfois un rite de passage et ils … Lire la suite

Critiques en concerto Klezmer

Critiques du roman La révolution du klezmer . Le violon glisse sur la reconnaissance

 
Critiques la révolution du klezmer
Roman de quête de soi-même

Trois chroniques coup sur coup

La lectrice compulsive

Critiques : une quête initiatique

Par la lectrice compulsive

remerciements

Je remercie énormément l’auteur,
5 sens éditions et simplement pro.
La couverture est en accord avec le roman, le klezmer Un petit mot sur la musique klezmer est une tradition musicale instrumentale des juifs ashkénazes (juifs d’Europe centrale et orientale).

Contexte

Nous sommes en 1925 et Elijah voyage de village en village avec son violon afin de proposer ses services de musicien.
Nous plongeons au cœur de la Transylvanie Roumaine et à la découverte de sa culture, c’est passionnant!J’ai apprit beaucoup avec ce livre.
L’époque ou évolue Elijah est une période trouble, la pauvreté, la violence, l’extrémisme, le racisme..sont partout. Il va rencontrer de nombreux personnages sur sa route, on peut dire que ce voyage est pour lui une quête initiatique , chaque personne qu’il va rencontrer va changer son destin, chacun à leur manière.
C’est un beau voyage, le personnage évolue et nous,nous apprenons beaucoup de lui.
La plume de Jean-Luc est belle, sensible, touchante et riche.C’est un auteur généreux qui offre beaucoup à ses lecteurs.

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Errance dans les contrées d’Asie

 Errance

Errance du désert en Himalaya, de monastère en yourte

Errance en Asie mineur
Roman d’aventure initiatique

Un extrait du roman la voie de l’errance.

Errance en lamaserie

Errance en Himalaya Tibet

Le message

Au petit matin, un moine vint réveiller les voyageurs. Ils se levèrent discrètement pour ne pas réveiller leurs compagnons de chambrée. L’homme leur remit à chacun une étole blanche. Le lama voulait les rencontrer. Les quatre garçons se concertèrent du regard, étonnés par la requête du supérieur. L’abbé se recueillait dans une très grande salle de prière pourvue de colonnes garnies de tapis. Une multitude de statuettes dominait la pièce décorée de rouleaux peints, elles veillaient les religieux silencieux. Les visiteurs durent attendre que cesse la méditation avant de connaître la raison de leur convocation. Une demi-heure, un temps interminable pour des jeunes impatients, plus habitués à galoper dans le désert ou vadrouiller sur les routes, que de rester assis en lotus ! Ils s’apaisèrent en contemplant les couleurs jaunes et pourpre des méditants, la terre safran pour la stabilité, le feu rouge de l’éloquence.

Orge

Les élèves, entre quinze et vingt ans, sortirent un par un. Le lama fit signe aux voyageurs de venir le rejoindre près de la statue d’un enfant, le fondateur de l’école gelugpa. Après avoir salué le vieil homme, mains jointes sur le cœur et tête inclinée, les garçons lui offrirent leur écharpe en soie. Il les prit puis les entraîna dans ses appartements privés. Sitôt les invités installés, un thé au beurre de yack et de la farine d’orge leur fut servi. Ils mangèrent en silence, installés sur des coussins disposés pêle-mêle sur une natte tressée. Le Rinpoché les regarda former maladroitement une pâte avec leurs doigts, ne sachant s’ils devaient aussi boire le thé. Il sourit.
— Puis-je connaître la raison de votre venue parmi nous ?

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Dans un camp tzigane, le rire et le chant

Dan un camp tzigane, l’humour

Dans un camp tzigane
Roman de quête en danses, chants et musiques

Un extrait du roman la révolution du klezmer.

Dans un camp tzigane Qui sont les Tziganes de Transylvanie?, rencontre entre musiciens

Dans un camp tzigane, musique
Roman initiatique : les musiciens

L’humour

 
Doyna, comme tu sonnes à mes oreilles, Doyna…
Je n’oublierai pas ton son, Doyna…
un chant tzigane joyeux, Doyna…
toujours jeune, toujours nouvelle, Doyna…
À travers les champs, à travers l’herbe, courent les moutons, courent les lièvres, Doyna…
Il y a un petit oiseau qui vole et embrasse deux beaux yeux, Doyna…
Des yeux noirs comme deux pommes, j’embrasse ma chère petite tête, Doyna…
Des lèvres en soie comme des crolles, des joues rouges comme des abricots, Doyna…
Chantent les champs, fleurissent les fleurs, ma fille est revenue, Doyna…
Rit mon cœur et chante mon violon un chant tzigane, Doyna…
C’est arrivé après deux semaines que mon cœur tzigane s’est cassé, Doyna…
Seulement, il joue du violon, toujours pleurer, toujours jouer, Doyna…
Chant yiddish 

Dans un camp tzigane :

Les rayons ardents du soleil réveillent Elijah et Istvan endormis à même la terre. Ils se redressent, fatigués et courbaturés. Le camp est désert, ils sont les seuls près du foyer. Le klezmer sent son foie et sa tête l’agresser, ses jambes flageolantes qui ne peuvent plus le porter. Il lui prend l’envie de régurgiter tant il a la nausée. Le garçon rit aux éclats.
« Tu ne dois pas souvent boire de Pálinka. Tu ressembles à un ivrogne qui attend que sa femme lui ouvre la porte, tu n’as plus qu’à t’étaler sur le sol à te vomir dessus. »
Leur hôte de la veille, le fils aîné du défunt, sort de sa roulotte peinte de rouge et de vert. Il s’avance vers ses deux convives, une cafetière et trois tasses dans les mains. Il s’agenouille près du foyer éteint, il souffle les quelques braises enfouies dans les cendres, puis pose du bois dessus. Bientôt une colonne de fumée grise, puis une flamme orangée jaillit. L’homme met la boisson à chauffer sur une pierre.
« Si vous ne savez pas où aller, les gadjos, vous pouvez rester ici.
– Merci, mais nous ne voulons pas abuser, répond Elijah.
– Que mes enfants meurent aujourd’hui si nous ne sommes pas assez bien pour vous ! »
Elijah est surpris par l’agressivité de son hôte.
« Pardon, je ne voulais pas vous vexer, c’est avec plaisir que nous acceptons l’invitation. »
 

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Un pays sur le toit de l’utopie

Un pays de nouveauté. Prochaine naissance dans un poulailler. Je suis arrivé, la communauté comme moyen. Je me suis arrêté,la communauté comme chemin. J’ai persévéré, la communautécomme passage. Puis je me suis retourné, ai fait face et traversé .       Avec comme titre provisoire : la traversée d’une communauté. Un pays sur une … Lire la suite

Le violoniste couine contre la xénophobie

Le violoniste reçoit des commentaires Une chronique sur la révolution du klezmer par Cathy Legall. Le violoniste ashkénaze Elijah est un klezmer, un musicien ashkénaze. Il parcourt la Transylvanie Roumaine de 1925. Lors d’une journée un peu comme les autres, il va avoir un déclic. Une envie de voir autre chose, de découvrir autre chose, … Lire la suite

Réédition numérique klezmer

Réédition numérique du roman la révolution du klezmer.

 
Réédition numérique de la révolution du klezmer
Roman de quête
 
« Le roman d’un juif ashkénaze. La Révolution tranquille d’un musicien témoin du racisme et du nationalisme de son époque.
Laissez-vous emporter par la petite musique de ce roman à la suite d’Elijah, en pleine révolution, dans la Roumanie de l’entre-deux-guerres. »

Réédition numérique : extrait

Elijah parcourt la Bucovine, le haut pays des hêtres. Un pays montagneux peuplé de plusieurs minorités, vestiges du négoce ou des conquêtes, des loups et des ours. Comme en Transylvanie, il ne sait jamais sur quelle population villageoise il va tomber. Elle forme des groupes le plus souvent de langue slave, parfois de langue allemande. Comme autant d’îlots dans la mer intérieure moldave, elle-même incluse dans l’océan roumain. Le klezmer est hébergé dans des foyers polonais, ukrainiens, houtsoules ou vieux russes. Des bûcherons très traditionnels et hospitaliers. Il y mange invariablement de la mamaliga à toutes les sauces. Aussi du fromage fumé et des boulettes de viande, en échange de mélodies pour égayer les soirées.

Réédition numérique : racisme

Il ne se risque pas à sortir son répertoire yiddish. Dans les villes qu’il a précédemment traversées, ou à proximité des imposants monastères aux fresques éblouissantes, il a assisté aux vexations, aux brusqueries à l’égard des Juifs et des Roms. Des cibles de choix des défenseurs de l’orthodoxie. Ils les accusent d’être communistes, de voler leur pain ou bien de détourner l’économie à leurs profits.

Pauvreté

La population est pauvre c’est un fait, mais leurs maisons sont d’une richesse inouïe d’ornementation digne des palais des sultans. Chaque fois qu’il pénètre l’habitation de ses hôtes, il ne peut s’empêcher de s’arrêter sur le pas de la porte, contempler la beauté des boiseries qui ornementent aussi bien les vérandas que les puits, il s’imprègne ainsi de l’art populaire des peuples des Carpates. Tout est brodé ici, tout est coloré aussi, portes, fenêtres, tentures, habits et même les œufs de Pâques qui veillent sur les étagères. Mais la joie des yeux et le bonheur des sens ne peuvent lui ôter la peine qu’il éprouve en son cœur.

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Sur les pas de mes romans

Sur les pas des romans en travaillant au rythme du cheval Sur les pas de mes romans     J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration. Des sujets, principalement sur les peuples, réminiscence de mon intérêt pour l’ethnologie, et les spiritualités, qui font de … Lire la suite