
Lutte non-violente. Fiction sur la traversée en communauté d’un artiste
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Ne pas fuir le conflit, mais le traverser avec dignité. |
Lutte: une définition de la non-violence
Un « non » au viol de la personne dans son intégrité; la mienne, celle de mes proches, mes voisins et plus largement celle des habitants de mon pays et du monde encore inconnu. La violence engendre la violence et isole celui ou celle qu’elle vise ; un acte courageux pour lui faire barrage développe la solidarité.
Lutte : humour
Lutte : tissu social
Je n’ai pas connu de réelle violence frontale, si ce n’est un passage éclaire en pleine guerre de Bosnie, et dans les pays d’où elles étaient menées : checkpoints, bombes, snipers, terreur, soldats, armes, trafics, propagande, rumeur, endeuillés, vengeance, découragement, camps de réfugiés…Assez pour garder en mémoire la sidération et la peur reçues en pleine face. Ce que j’ai compris, c’est que l’absence de tissu social permet à la violence de se propager. À contrario, les organisations de paix, ou celles volontairement libres et spontanées, recréaient la cohésion sociale pour aider à reconstruire la confiance et l’humanité
Degrés
J’ai trouvé ce texte de Françoise Héritier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_H%C3%A9ritier
« Sans idéaux, il n’y a ni libération ni résistance aux pires formes de la violence, surtout pas de résistance collective ; et cependant, il ne peut y avoir aucune garantie concernant le ’bon usage’ ou le ’mauvais usage’ des idéaux. Disons mieux, il y a certainement des degrés dans la violence qui accompagne la formulation et la mise en œuvre des idéaux, mais pas de degré zéro. Il n’y a donc pas de non-violence. »
Ici, la non-violence est perçue comme l’absence de réaction, résistance et combat; le « non » privatif étant assimilé à la passivité. Peut-être le mot non-violence est-il trop complexe ou ambitieux, et qu’il nous faut en trouver un autre.