Les danses imagées du shtetl au retournement

Klezmer. Un descriptif des pas de danses

À la loupe ancienne
Roman de quête initiatique

À la loupe, le 12 décembre 2019, publication du roman un pays, une communauté en gros caractère.

 

À la loupe, roman

Klezmer: citations

Danses klezmer

Shtetl

Quand la maisonnée se marie, tout le shtetl se marie. Les villageois chantent et dansent la joie. Un cercle vers la droite, vers la gauche, au centre les mains levées, en arrière les bras baissés. Ils partent en farandole, tel un long serpent fuyant le danger, ou bien ils zigzaguent sous les bras des danseurs afin de se retrouver entortillés,puis ils délient les nœuds pour retrouver leur liberté. Au centre du freylekh brillent à tour de rôle les invités remplis de félicité.

Les enfants

Les enfants, main dans la main, avancent dans le cercle puis reviennent, ils enchaînent avec des pas chassés. Au centre deux musiciens, un violoniste et un cymbaliste, les animent par un Sher envolé.
Les danseurs se mettent en quadrille, les deux couples opposés traversent et se croisent, un salut, un rire, puis les garçons font tourner les filles. C’est au tour des deux autres couples. Un gamin se place au centre, il fanfaronne en levant les bras, pendant que les autres frappent des mains. Il invite une fillette, ensemble ils tournent avant de la reconduire dans le cercle, toutes les demoiselles y passent. Au garçon suivant. La ronde se remet en mouvement, les quadrilles se coupent à nouveau puis les filles attirent à elles les gars, de futurs mariés ?

Lire la suite

Un aperçu des danses klezmers

Un aperçu des danses klezmers mentionnées dans mon roman la révolution du klezmer.

Un aperçu des danses klezmer : description

Danser, c’est laisser la musique glisser entre les pieds et le sol
 
Un aperçu des danses klezmer
Roman de quête initiatique : les danses
 
En début de chapitre de mon roman, la révolution du klezmer, je décris de façon imagée les danses yiddish. Beaucoup de ces danses ont emprunté à celles des pays des danseurs : Ukraine, Bessarabie (Moldavie), Pologne, Russie, Valachie et Transylvanie (Roumanie), Hongrie…Toutefois, tant par les modes musicaux que par la gestuelle des bras et les mouvements des jambes ou les pieds, elles ont réussi à caractériser une identité propre aux Ashkénazes. Pour citer un exemple de style, lors des horas ou freylekhs, en allant au centre du cercle, les mains ne montent pas plus haut que la hauteur des yeux. Dans le cas des danses mixtes, pour éviter le contact entre les deux sexes, les danseurs se servent d’un mouchoir. Les hommes pausent leurs pouces sur le gilet, tendent leurs paumes en avant ou placent une main derrière l’oreille et l’autre vers le bas. Le salut des femmes est plus discret ; fières et souriantes, un brin sensuelles, les danseuses mettent un doigt ou la main à la taille.

Les fêtes

 
Les mariages ou les Bar-mitzvahs sont l’occasion de se produire en solo et de briller parmi les convives, par exemple en exécutant les pas une bouteille sur le crâne ; les belles-mères ont même leur danse où elles paradent l’affrontement ou la réconciliation.
Dans le passé, les danses hassidiques ont évolué à part des festivités populaires ; les gestes symbolisaient la prière et non le jeu. En retour, ceux qui ne vivaient pas dans ces communautés, fondées autour d’un maître, mimaient les religieux dans leur extase et nommaient la danse : khosidl
 

Lire la suite