Illustré sur mes romans

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Romans initiatiques
 

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« Il y a quelques années, alors que des difficultés s’accumulaient sur mon lieu d’activité, j’ai éprouvé le besoin d’exprimer par écrit ce que je ressentais. Les réflexions sont devenues des histoires et les récits des romans. Au rythme des pas dans des grands espaces sauvages, les thèmes et les scénarios se sont succédé. » La petite rédac
L’écriture est venue sur le tard. L’engagement pour la justice et la paix, beaucoup plus tôt. Ce que je raconte vient de l’imaginaire, fécondé par des lectures, rencontres, voyages, vie proche de la nature, un intérêt précoce pour les peuples, leur histoire humaine, plus que celle des conflits armés. J’essaie de comprendre ce qui prédispose les hommes à choisir la guerre plutôt que l’entraide et le respect ; j’oppose au racisme, nationalisme, communautarisme, populisme, pacifisme, fondamentalisme (…), enfermant et détruisant pour le seul profit, les simples rapports des humains enclins à la créativité qui ouvre et construit. Bla-bla-blog

Illustré : les livres

Que représente la notion de parcours initiatique ?

« Dans un clan, c’est le parcours vers la vie d’adulte. Pour moi, c’est avant tout une quête vers l’authenticité, le respect et la liberté de choisir sa destinée. »

La révolution du klezmer

Elijah vit en Transylvanie, en 1925. C’est lors d’une de ses prestations musicale qu’il commence une révolution en trois étapes qui opéreront sa transformation. Après avoir pris conscience du milieu juif auquel il appartient, du racisme et du nationalisme qui enveniment son
pays, il se rebelle, revendiquant le droit d’exister, libre de tous préjugés. Alors qu’il se retrouve sans violon, Elijah subit le plus radical des changements : il devient son propre instrument, un klezmer qui fait de la musique avec le chant. Mais la révolution est aussi un cercle, Elijah doit revenir dans le village où tout a commencé.

Le Klezmer fait un retour sur lui-même en trois mouvements : la prise de conscience de son identité, le combat pour sa dignité et la reconnaissance de son unicité. Il accomplit sa révolution dans un contexte nationaliste et xénophobe, il forme un grand cercle en chantant l’humour, en riant avec les larmes, en jouant l’amour, en dansant la vie.

Le repas se poursuit en silence. Attila offre un verre de pálinka à son invité.
« J’ai tout de suite compris que tu étais violoniste, à ta façon de regarder les doigts et les bras des musiciens, à l’expression de ton corps aussi, comme s’il était un archet prêt à glisser sur toutes les mélodies qui se présentaient à lui. Tu as les mains nues, quand tu auras les pieds nus tu comprendras qu’il n’y a pas besoin d’instruments pour exprimer son talent. »

Le chant du tambour

Alors que sévit la Grande Guerre en Europe, un jeune Algonquin de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Cependant son père, homme-médecine, a d’autres projets. Il l’envoie en mission pour s’adresser à ceux qui menacent son peuple et pour que s’accomplissent les prophéties. Il doit pour cela faire un tambour, c’est en le battant qu’il trouvera sa destination. Commence alors un voyage initiatique et périlleux; dans les couleurs des quatre points cardinaux avec comme guide le chant du tambour.

Ce roman d’initiation relate le voyage d’un jeune garçon qui accomplit une mission. Celle d’aller battre le tambour avec des gens à la fois proches et lointains. Qu’ensemble ils puissent interpeler les autres, les Blancs, qui menacent l’équilibre des Premières Nations. Afin de les faire rentrer dans la roue de guérison, pour que s’accomplissent les prophéties. Il prend pour cela la route des couleurs des habitants de la terre, qui n’est pas exempte d’épreuves. Il y rencontre son esprit protecteur et sa destinée d’homme médecine.

Achachak s’arrêta de jouer, le vieil homme se tourna vers lui.
« Ici il n’y a plus de rivaux, seulement des frères unis par les sons de la terre, des corps anéantis, mais des âmes libres. Continue à jouer aigle courageux, ta médecine est bonne et forte. Tu es le seul parmi nous à avoir un tambour, tu vas accompagner nos prières, tu vas nous aider à garder le lien avec la Mère terre.

La voie de l’errance

Un jeune Mongol du désert de Gobi, Naranbaatar, neuf ans, doit quitter sa yourte pour aller à l’école en ville. Avec deux camarades, ils décident de fuir l’institution scolaire chinoise pour retrouver leurs familles. Un projet ambitieux qu’un chaman viendra bouleverser. Ainsi commence l’errance, beaucoup plus longue que les fugueurs l’auraient imaginée. D’épreuves en découvertes, elle leur permet de trouver leur voie annoncée par un chant.

La voie de l’errance est un roman d’aventures et initiatique. Il parle de la résistance de trois jeunes Mongols, un combat qui les conduit à choisir une longue et périlleuse route pour revenir chez eux. Leur opiniâtreté à retrouver leur liberté leur permet, au fil des rencontres et des événements, de trouver leur destinée.

Enseveli sous d’épaisses couvertures, Naranbaatar dormait devant un poêle noir délabré qui, du fait de l’absence de cheminée, dégageait autant de chaleur que de fumée. Depuis la veille au soir, il ne s’était pas réveillé. Le guérisseur invita Sukbataar et Kushi à prendre place à côté du blessé. Les adolescents s’assirent en lotus sur des coussins poussiéreux. Ils étaient très impressionnés. Sur les murs étaient accrochés des masques, des hochets et des tambours, tout l’attirail d’un chaman, tel celui du Gansu, le père de leur ami resté à Lhassa. Le guérisseur leur offrit du thé salé dans des timbales de cuivre, une boisson épaisse et grasse, très similaire à celle qu’on servait habituellement sous les yourtes. Il s’installa à son tour.

Un pays, une communauté

Laurent, le douzième d’une famille pauvre de marins bretons, rebelle à son éducation et extrêmement inhibé, aspire à vivre en communauté. Dans ce pays, il traverse les saisons de l’introspection, du dévouement, de la créativité, des actions et des découvertes, durant lesquelles il sort de sa réserve. Il se heurte toutefois à la dureté des relations mais aussi à leur riche originalité. Alors qu’il se découvre être un artiste fécond, il se lie à une personne dont il ne parvient plus à s’échapper.

Bien que ce roman relate mon expérience dans un petit pays, une culture chargée d’histoire et porteuse de nouveauté, elle est une pure fiction, tant pour les protagonistes que le lieu et évènements.

Laurent s’assit sur une roche, au bord d’un précipice vertigineux. Les monts ivoirins se dressaient devant lui tel un rempart aux regrets râpeux. Il pouvait entendre les cimes dentelées et opalines lui chanter : « nous sommes les sentinelles alpines du maintien de ton éveil à la liberté. Reste droit face à l’adversité, intrépide dans l’insécurité. Tu as fait le bon choix, car tu as appris à renoncer. »

Le choix de Firuze

Au Moyen Âge, entre la Mésopotamie et l’Iran, deux jeunes gens se rencontrent au sein d’une caravane, alors perturbés par un méditant soufi obstruant le passage. Pour se marier, ils omettent de dévoiler leur appartenance à chacun des deux courants qui divisent l’Islam ; mais le secret est découvert. Afin de ne pas répudier Firuze, comme l’exigent les oncles de son épouse, Alim est contraint de fuir avec elle. La dignité de femme libre exige des sacrifices. Commence un chassé-croisé teinté d’attente et de malheur.

Cette fiction parle de pays, cultures et spiritualités que je ne connais pas, autrement que par le désir de goûter à leur source ; elle mentionne des conflits et guerres qui ont bouleversé des régions où ils demeurent encore aujourd’hui. Chaque entête de chapitre se situe dans le présent, bien qu’historique, en citant des poèmes soufis.

Réunies dans une pièce éclairée de mille rayons du soleil, chantant en s’accompagnant du Oud et des percussions, elles apparaissaient à Firuze exactement comme elle se l’était imaginée. Jeunes ou vieilles, elles semblaient transfigurées, leur visage sans âge illuminé de l’émerveillement des chérubins. Nul cercle, plutôt un dispersement harmonieux. Une pause musicale avant de reprendre leurs activités. Alim travaillait au jardinet d’aromates et de fleurs. Firuze s’assit sur une marche menant à la cuisine commune. Comme s’il lui était destiné, un des chants pénétra ses sens et ses entrailles. Elle sentit le bébé suivre les vibrations de l’instrument à corde sonnant à proximité.

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