Elijah est un klezmer, c’est-à-dire un musicien ashkénaze. Il vit en Transylvanie Roumaine, il a vingt-cinq ans en cette année mille neuf cent vingt-cinq. C’est lors d’une de ses prestations qu’il commence une révolution en trois étapes, qui opéreront sa transformation. Il prend d’abord conscience du milieu juif auquel il appartient, du racisme et du nationalisme qui enveniment son pays. Puis il se rebelle, revendiquant le droit d’exister, libre de tous préjugés. Alors qu’il se retrouve sans violon, Elijah subit le plus radical des changements : il devient son propre instrument, un klezmer qui fait de la musique avec le chant. Mais la révolution est aussi un cercle, Elijah doit revenir dans le village où tout a commencé.
Alors que sévit la Grande Guerre en Europe, un jeune Algonquin de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Cependant son père, homme-médecine, a d’autres projets. Il l’envoie en mission pour interpeller ceux qui menacent son peuple et pour que s’accomplissent les prophéties. Il doit pour cela faire un tambour, c’est en le battant qu’il trouvera sa destination. Commence alors un voyageinitiatique et périlleuxdans les couleurs des quatre points cardinaux, le jaune, le rouge, le noir et le blanc, avec comme guide le chant du tambour.
Un roman d’aventures et initiatique. Il parle de la résistance de trois jeunes Mongols, un combat qui les conduit à choisir une longue et périlleuse route pour revenir chez eux. Leur opiniâtreté à retrouver leur liberté leur permet, au fil des rencontres et des événements, de trouver leur destinée.Ce roman s’adresse à des jeunes comme des plus grands. Je l’ai écrit afin de célébrer la culture des nomades, parler de leurs difficultés pour leur survie, leur combat pour garder leur liberté. La voie de l’errance parle aussi de respect, courage et humilité, des atouts pour avancer, permettre la transformation, trouver sa voie. Il parle un peu de la vision chamanique, son entrelacement dans l’univers bouddhiste, sa prégnance dans les montagnes de l’Asie.
Je suis né en 1964. Je vis depuis de nombreuses années dans une communauté axée sur la non-violence, située dans les grands espaces ventés du haut Languedoc, où j’exerce le métier de paysan boulanger et de potier. J’anime des ateliers de danse traditionnelle.