Sur les pas de mes romans

Sur les pas des romans
Romans initiatiques, de quête et d’aventure sur les pas de la liberté

Sur les pas des romans en travaillant au rythme du cheval

Sur les pas de mes romans

 

Sur les pas du Saint-Laurent 

J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration. Des sujets, principalement sur les peuples, réminiscence de mon intérêt pour l’ethnologie, et les spiritualités, qui font de nous des humains enclins au respect, naissent sur le papier, comme si je rêvais éveillé.

Beaucoup de ces histoires se déroulent dans le passé, la racine du présent. Certaines sont contemporaines. Alors, plutôt que de les garder jalousement pour moi, je les donne pour les partager. Les thèmes : klezmers, musiciens juifs ashkénazes d’Europe de l’Est, Algonquins du Canada, Mongols du désert de Gobi, en Mongolie intérieur, Sawas de l’actuel Cameroun, esclaves en Louisiane, jeunes intégrant une communauté, Bogomiles de Bosnie, Soufis de Perse et Mésopotamie, Caucasiens fuyant les ravages de la révolution, musiciens palestiniens et israéliens. Les trois premiers romans sont édités, les autres se peaufinent avant d’être envoyés. 

Sur les pas des romans: genèse

J’ai commencé à écrire des pensées. Trop sèches et synthétisées, j’ai choisi de les exprimer par des histoires. Il y a environ cinq ans, durant les pauses à marcher dans la nature, j’ai commencé par laisser l’imagination travailler. Tôt le matin, mon activité de boulanger aidant, j’ai commencé par le cheminement d’un klezmer, un musicien juif de Roumanie, étant un féru de ces danses. Le parcours d’un jeune amérindien a pris la suite, ainsi que le voyage d’enfants mongoles et la libération de quatre garçons africains, esclaves en Louisiane. Sans attendre, j’ai enchaîné avec l’exil d’une famille anabaptiste, fuyant les guerres post révolution en Russie, la rencontre de Bogomiles bosniaques avec des Cathares de ma région, au Moyen Âge, la traversée d’une personne en communauté, un prétexte à libérer les réflexions que la vie dans mon collectif m’avait inspiré, l’errance d’un couple iranien et irakien, au Moyen Âge, cherchant la paix dans une confrérie soufie, pris dans le filet des guerres de religions, enfin la rencontre de musiciens palestiniens et israéliens.
 

Méthode

Par manque d’expériences, les textes manquaient de style et dévoilaient fautes et maladresses. Sur les conseils d’amis, je les ai repris, plusieurs fois, avant de me décider à les envoyer à des maisons d’éditions. Après avoir adressé les premiers, j’ai réalisé qu’ils n’étaient pas aboutis ; je les ai donc à nouveau repris. Cette fois, j’ai choisi de les finir, un par un, et de recommencer mes démarches. Les squelettes se sont recouvert de chaires, en abondance et superposition ; j’ai dû opérer, par ablation de gros morceaux et restructuration des tissus. Le premier a été accepté ! Joie et panique en même temps, comment les lecteurs allaient-ils l’apprécier ? Puis deux autres. Pour les suivants, il me reste un long travail de finition avant un d’envisager un nouveau chantier. Ce faisant, je voyage et me délecte des sensations animant les personnages, des recherches sur les peuples, leur histoire comme leur pays, les dialogues, la découverte de l’écriture, après avoir beaucoup lu. Durant mes temps libres, j’essaie de faire autre chose que d’écrire ; une prise de tête, quand il me faut suivre la diffusion et les corrections de trois ouvrages. Outre mon métier qui m’occupe et m’aide à rester dans le concret, j’aspire à rester présent à ma famille, faire naître de nouveaux pots, marcher dans la nature, faire glisser l’archet sur mon violon, gratter les cordes de ma mandoline, souffler dans mes flûtes et développer d’autres arts.
 
 

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Rivière des Moulins, Québec, jpg

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