Au printemps, même le bois ne supporte plus d’être rangé
Les manuscrits tardent à être remanié
Les romans languissent d’être diffusé
Pourtant, dans un foisonnement très actif de nouveauté
Regarder cette vidéo sur le lieu où je vis depuis plusieurs années et qui m’inspire pour mes romans.
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Printemps d’inspiration
Debout les gars!
Sieste bleue
La grande roue
Nouvelle recrue
Un peu de couleur dans la grisaille
Printemps métaphorique
Tel un arbre enraciné dans la terre et basculant dans le vent, le tronc dressé vers le ciel, ressentir le silence et écouter les images.
Alors que les yeux observent les sons, la détende s’approfondit dans les pieds ; goûter la quiétude et sentir le bien être.
L’arbre bascule. En avant ; merci. En arrière et sur les côtés, comme s’il tournait ; gratitude.
Il respire. Vers la cime, sur l’inspire, il descend dans le corps ; sur l’expire, l’esprit s’immerge dans un lieu sécurisant.
Le souffle s’étend sur la plage, tel les vagues de l’océan ; il s’étire longtemps sur le sable pour revenir tranquillement vers l’horizon. Plusieurs fois, au rythme de la respiration.
Le corps et l’esprit se redresse, les paupières se décollent pour replonger aussitôt dans l’espace intérieur.
Un chemin se présente. Il se déroule sous les pas et le corps s’y engage. Alors que les pieds marchent vers un endroit secret, les sens restent curieux de l’environnement. Il monte ou descend, irrésistiblement vers la destination connue de l’inconscient.
Le lieu arrive ; le corps en prend connaissance. Une porte ou bien une faille ; un passage. L’esprit se redresse et les yeux s’ouvrent pour aussitôt se lancer en confiance. Tandis que les jambes et la tête se meuvent jusqu’à un paysage, une grotte ou autre chose, un objet se présente pour éclairer.
Peut-être que l’attente se fait plus longue avant d’explorer ; dans la première place ou la suivante. Ressentir et valider la détente. Un animal, une forme, une image, une personne ou une présence.
Un message de l’inconscient.
La lumière
Un homme marche sur une voie sans issue. Que faire ? Quand le monde s’en va et que le ciel s’interroge. Une clé. Un message. L’émotion de colère le submerge. Une boule rouge chargée d’étoile. Des éclairs aussi ; remplis de pluie. La tristesse et l’abattement. L’impuissance d’un instant. Un paysage de montagnes s’élève dans la mer ; l’océan se confond avec les prairies. Un horizon turquoise ; une lande violette. Alors la terre embrasse l’azur et le firmament plonge dans l’humus. Un passage. La lumière surgit de la Mère et tombe des esprits. Une colonne centrée sur le cœur ; la porte de la conscience. La compréhension.
Printemps de rire
La peur protège mais enferme. La mort est un voilier qui s’éloigne ; le laisser voguer sur l’autre rive. La Paix. Alors la grotte éclate en mille éclats pour accueillir la clarté. L’écoute. Un soleil grossit d’étincelles et s’étale de paillettes. La joie. D’abord en gouttes puis en rivière, comme de l’huile ; un fluide qui se répand de haut en bas dans le corps ; des entrailles aux racines. Alors l’action. Un pas vers l’évidence, puis deux dans l’effervescence. Une pause pour avaler le contentement. Une inspiration pour ancrer l’espérance. Un homme complet avance sur un chemin garni de fleurs et s’ouvrant sur l’infini. Il forme un bouquet de rire et dit merci.