Le chant du tambour. Roman initiatique dans le Nord canadien. Une fiction sur la quête et la mission d’un jeune amérindien.
Chant du tambour : résumé
Alors que sévit la Grande Guerre en Europe, un jeune Algonquin de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Cependant son père, homme-médecine, a d’autres projets. Il l’envoie en mission pour interpeler ceux qui menacent son peuple et pour que s’accomplissent les prophéties. Il doit pour cela faire un tambour, c’est en le battant qu’il trouvera sa destination. Commence alors un voyage initiatique et périlleux; dans les couleurs des quatre points cardinaux avec comme guide le chant du tambour.
À propos
Ce roman d’initiation relate le voyage d’un jeune garçon qui accomplit une mission. Celle d’aller battre le tambour avec des gens à la fois proches et lointains. Qu’ensemble ils puissent interpeller les autres, les Blancs, qui menacent l’équilibre des Premières Nations. Afin de les faire rentrer dans la roue de guérison, pour que s’accomplissent les prophéties. Il prend pour cela la route des couleurs des habitants de la terre, qui n’est pas exempte d’épreuves. Il y rencontre son esprit protecteur et sa destinée d’homme médecine. Le chant du tambour parle de la culture et de la spiritualité des Amérindiens, basées sur le respect.
Chant du tambour : le rêve
Allongé sur le dos, Achack regardait le ciel où tournaient les planètes; à l’exception de l’étoile du nord qui restait fixe pour orienter son peuple. L’image d’Alsoomse hantait son esprit. Il se remémora son rêve, celui du tambour qui chantait la lune, la terre et la féminité. Il ne sut plus quoi penser. L’objet était presque prêt alors que son voyage n’avait pas encore commencé. Il rêvait sans arrêt sans qu’aucun animal ne vienne habiter ses visions. Lui fallait-il jeûner plus longtemps ? Le désespoir gagna le garçon. La percussion inachevée l’éloignait de ses responsabilités dans son clan; celui de son rêve lui faisait espérer l’union et la paternité. Dans son songe, l’instrument chantait l’amour. Alors il le battrait nuit et jour jusqu’à ce qu’il le conduise à celle qu’en tant qu’homme il devra aimer. Fermant les yeux, il se rendormit avec cette agréable et satisfaisante pensée.
Une quête amérindienne ou une odyssée au son duchant du tambour.
Entre tradition et modernité, trouver un sens à la vie et aux tourments en pleine période coloniale
Les natifs furent grimés en authentiques Autochtones ! Ils étaient humiliés dans leur âme de subir un tel rabaissement, même dans les réserves, on tolérait leur accoutrement. Bien que dans les pensionnats on leur extirpât tout ce qui était indien, jamais on ne les avait encore à ce point ridiculisés en les maquillant en personnage insignifiant, rabaissés au rang de rien.
Une quête amérindienne. Un personnage principal à l’identité forte
L’histoire se concentre autour de la quête d’Achack un jeune amérindien en plein parcours initiatique.
C’est sous son regard candide mais évolutif que des événements historiques et tragiques s’enchaîneront.
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Avec Tika Lefebvre, chant et guitare. Un cercle restreint mais joyeux.
Vendredi 22 novembre 2019, à la librairie Tapuscrit, Montpellier, Tika et moi avons présenté les cinq livres, sur le thème de la voie de l’errance. Nous avons choisi un répertoire nomade, invitant à nous suivre sur la route des rêves, de la nature et de la liberté. La guitare, mandoline et son aînée, la mandole, ont accompagné la belle voie de Tika. En raison des intempéries et d’autres programmations, nous nous sommes retrouvés peu nombreux. C’était pour moi une première et j’ai apprécié de partager ce moment musical et convivial. Merci Tika. Cela nous a donnés envie de rééditer le concert. Si cela vous dit, faites-nous signe.
Le sac médecine. Légendes amérindiennes et témoignage de vie.
Le sac médecine : échange
Achachak s’arrêta de jouer, le vieil homme se tourna vers lui.
« Ici il n’y a plus de rivaux, seulement des frères unis par les sons de la terre, des corps anéantis, mais des âmes libres. Continue à jouer aigle courageux, ta médecine est bonne et forte. Tu es le seul parmi nous à avoir un tambour, tu vas accompagner nos prières, tu vas nous aider à garder le lien avec la Mère terre.
La plume
« Que contient ton sac-médecine ? »
Surpris par la question, Achachak toucha machinalement son sac comme s’il en découvrait pour la première fois la signification.
« Une plume de geai bleu, je l’y ai mise avant d’avoir eu ma vision, comme mon père me l’avait demandé, répondit le jeune homme d’un air coupable.
– Tu dois y mettre des herbes, foin d’odeur pour le nord, tabac pour l’est, cèdre pour le sud et sauge pour l’ouest, ne le savais-tu pas ?
– Il en contient déjà, s’impatienta le garçon.
– Tu devras y mettre quatre fois quatre choses. Lors de ton arrestation, les Blancs l’ont-ils touché ?
– Ils me l’ont d’abord arraché, puis ils me l’ont remis avec mes affaires. En revanche ils ont gardé mes armes.
– Alors donne-le-moi, il est devenu impur, personne d’autre que toi ne peut le toucher. Je te donne le mien, il contient les herbes dont je t’ai parlé. Il contient d’autres choses, dont une griffe d’ours qui te donnera le courage d’avancer. Tu me donneras le tien. Bien que je sois un vieillard qui n’ait plus vraiment besoin d’être protégé, la plume de geai m’aidera à dissiper mes sombres pensées, à disperser mon brouillard de tristesse et de mélancolie. J’ai bien sûr touché mon sac médecine, cependant tu n’as rien à craindre d’un vieillard qui ne veut que ton bien. »
Qui sont les Tziganes? Quelques notes à propos des personnes rencontrées par Elijah, le klezmer de mon roman : La révolution du Klezmer.
Les Roms
Qui ne touche pas
C’est à partir des années 1980, sous Ceausescu, que les nomades tziganes de Transylvanie ont été systématiquement sédentarisés, obligés de vivre juste en dehors des villes et des villages où ils se sont spécialisés dans la ferblanterie et zinguerie. Certains se sont installés dans les bourgs saxons, Souabes, Landlers…, ou plus simplement Allemands, fuyant jusqu’en 1989 le régime totalitaire qui s’est ainsi enrichi par l’immigration payée par l’État allemand. Comme par le passé, ils nouent des liens entre les différentes familles des Roms.
Le nom Tzigane signifie : qui ne touche pas ; une appellation venue de la lointaine Anatolie (Phrygie.) Ils se nomment eux-mêmes les enfants des Rroms (autre orthographe), ou Romanichel.
Qui sont les Tziganes? Autochtones
Originaires d’Inde, les Tziganes, de langue romanès, se sont finalement bien enracinés en Transylvanie, composées de plusieurs minorités dont ils se sentent plus proches que les Tziganes du reste de la Roumanie, au point de nommer leur lieu d’ancrage depuis des générations, une ville ou une région, comme leur maison ; bien que n’affirmant pas, comme les autres peuples transylvains (hongrois, moldave et valaque), leur identité légitime sur le pays, ils sont avec eux condescendants envers la pauvreté des Roumains. Comme eux, ils se considèrent autochtones transylvains depuis la nuit des temps.
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Je vais essayer de me consacrer un peu plus à la dynamique de ce blog d’auteur.
Puisque j’ai écrit un roman sur les Amérindiens, Le chant du tambour, je partage ici ce qui habite le cœur de ces Nations: le chant.
Au quotidien
Chaque jour débute par un chant. Avec la danse, il accompagne l’existence des humains.
De tout temps, les femmes et les hommes ont fait vibrer leurs cordes vocales de chants religieux, communautaires, guerriers, de guérison et de deuil. Des chansons à l’unissons, des heures ou des jours durant. Pour exprimer la spiritualité, elles et ils contaient leurs songes ou visions, remerciaient les esprits des dons de la Mère. Pour souder le clan, elles et ils animaient les fêtes, jeux ou évènements par des paroles de joie. En revanche, en perspective des batailles, le feu rassemblait les guerriers autour des légendes, exploits, désir de vengeance ou de conquête. Au retour des raids, les chansons accompagnaient les captifs dans leur mort et les vainqueurs dans la paix. Au long des jours et des nuits, les mères berçaient de leur voix les enfants.