Témoin du racisme et du nationalisme de son époque.
C’est un roman qui raconte les tourments légitimes ou non d’un homme qui doit aller au bout de lui-même pour se retrouver. Différents personnages vont croiser le chemin de notre musicien, chacun à sa manière va avoir une grande place dans l’évolution de ce dernier.
Pour devenir un homme, un jeune garçon de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Mais son père en a décidé autrement ! La vie change autour des Algonquins. Quel sera leur avenir sur la terre de leurs ancêtres? Quel sera le destin de ce peuple qui vit en harmonie avec la nature qui l’entoure? plus rien ne sera comme avant.
Quitter sa famille pour l’inconnu quand on a neuf ans, n’est pas facile. Quand il s’agit de perdre son identité, c’est pire. A cet âge, l’esprit de rébellion peut être très forte. La recherche des racines que l’on est en train de perdre devient une quête. La voie de l’errance est un voyage initiatique où les trois amis vont apprendre à se découvrir et au final acceptés leur destin.
Au Moyen Âge, dans la cité des Califes et l’Iran, jusqu’au porte de l’Extrême-Orient.
Ce roman, c’est l’histoire de deux jeunes gens qui tombent amoureux, le souci, c’est qu’ils appartiennent, chacun de leur côté, à deux courants différents qui divisent l’islam. Lorsque leur secret est découvert Alim et son épouse Firuze se voient dans l’obligation de prendre la fuite, et va commencer leur parcours à la recherche de la liberté, mais à quel prix et combien de sacrifices vont-ils devoir faire ?
Une aubade à l’inspiration artistique qui transforme rencontres et difficultés en révélation profonde sur l’existence.
Laurent est issu d’une famille nombreuse, un peu rebelle, il aspire à vivre ses propres expériences au sein d’une communauté qui lui conviendrait. Il nous entraîne dans sa vie. Dans ses choix. Dans ses relations. A la recherche de réponses à ses questionnements.
Rapporté par Albert Einstein. Je m’y retrouve assez.
Quand Albert Einstein donnait une conférence dans les nombreuses universités des États-Unis, la question récurrente que lui faisaient les étudiants était :
Une histoire d’amour sans limite sur fond de conflit. Le choix de Firuze. Roméo et Juliette au Moyen-Orient. Cet amour est-il pour autant possible? Une histoire d »amour On trouve de vraies perles dans l’auto-édition, je vois conseille sincèrement d’aller de temps en temps y faire un tour ! Je termine avec quelques jours de retard … Lire la suite
Chronique de Stéphanie Pereira, sur Facebook. Qu’est-ce qu’on attend pour lire. « Leurs grands-parents avaient connu l’invasion chinoise, ils avaient pleuré l’exil de leurs parentés et amis. Les garçons et les filles avaient grandi dans la mémoire de la destruction de leur peuple. Ils connaissaient eux-mêmes l’expérience de l’humiliation, de la brusquerie. Ils vivaient … Lire la suite
L’amour fait souvent fi des contingences humaines. Il frappe deux cœurs au hasard des rencontres. C’est ce qui arrive à Firuze et Alim. Amoureux, leur sentiment n’est pas reconnu par leur entourage. Leur crime? Etre musulmans, mais pas de la même confrérie. Leur vie est menacée et les deux tourtereaux doivent lutter pour faire reconnaître leur amour.
Citation: « Il cherchait à établir une confrérie pour écrire, méditer, prier et favoriser les échanges scientifiques afin que, à l’instar d’un arbre généreux, elle se ramifiât dans tout le Khorasan. »
Avis: Ce roman est clairement un COUP DE CŒUR ! J’ai aimé du début à la fin ! J’ai appris tellement de choses sur l’époque, j’ai adoré l’idée de citer des poèmes musulmans au début de chapitres. L’évolution des personnes a été vraiment excellente. L’auteur m’a fait voyager, j’ai eu l’impression de vivre ce périple avec les personnages. Ce n’est pas vraiment mon style d’histoire, ce qui m’a vraiment surprise, de plus, la plume de l’auteur nous permet une lecture fluide. J’étais comme hypnotisé, impossible de lever mes yeux du livre ! Si vous voulez voyager, en apprendre sur l’Iran, ou encore sur l’Islam du Moyen Âge je vous invite à lire ce roman. Un auteur à surveiller !
Dans les montagnes d’Iran, à haute altitude, une petite ville subit les assauts du froid. Ses murs sont surélevés au souvenir des invasions mongoles. Les habitants patientent l’hiver devant l’âtre, par divers artisanats et de longues veillées. Les caravanes ne passeront pas ! Le bazar attendra le printemps pour fleurir de marchandises. Malgré la neige abondante, un vieillard, presque nu et la peau virant au violet, se tient au-dehors. Le corps embrasé de la chaleur du présent. Après une longue vie d’errance, il revient chez lui pour renaître à nouveau. Avant de pénétrer l’enceinte de la cité et honorer ce qui lui reste de parenté, il chante au vent du silence le contentement. Il prend son grand tambour, le bat en un son ininterrompu et fredonne un poème.
Al-Jîlânî
Louable est mon ivresse, licite est le nectar, dont la vigne et son fruit n’ont pas eu de part. À la coupe divine où je portai mes lèvres, l’unique goutte bue, en mon âme soulève une extase dont le feu ne s’éteindra jamais. L’Amour ! lorsqu’il atteint le cœur d’un amoureux, fait que la nuit obscure, pour lui, devient clarté.
Aux confins de l’Anatolie, entre deux chaînes de montagnes s’élevant de la steppe semi-désertique et parsemée de quelques volcans, les bassins renferment des bourgades. Elles sont concentrées à proximité des sources d’eau. Accueillies dans la maison de leur maître, des femmes vivaient dans l’une d’elles en couvent. Un fait exceptionnel en terre d’Islam. Leur mari et leurs bambins habitaient à l’extérieur. Dans des appartements loués dans le village ou bien dans les quelques dépendances mises à disposition. Point de mosquée, ni de dôme sous lequel reposerait leur inspiratrice Rabi’a, puisqu’elle était morte plusieurs siècles auparavant, mais une pièce polyvalente servant à la fois pour les prières et les repas. Les sœurs avaient mis à disposition une grange pour l’instruction des gamins des membres et des villageois. Qu’il soit élève, pèlerin, visiteur ou simple passant, le gîte et le couvert y était gratuit.
Poème
L’une des Soufies, enceinte de quatre mois, choisit de s’isoler. Le célibat n’étant pas imposé, la naissance signifierait peut-être de prendre une autre voie. Son époux et ses deux gosses l’attendaient ; un marmot de plus et son mari se révolterait ! Pour laisser ses tensions s’échapper avec le vol des grues qui, de leurs longues ailes, barrent le soleil de printemps, elle chante sa peine par un poème d’Abu Yazid Bistami.
Au plus secret du cœur je t’évoque. Je suis anéanti, tu demeures, mon nom est effacé ; effacés les vestiges de mon corps. Tu me réclames, je réponds ; il n’y a que toi, c’est toi qui me consoles par l’œil de l’imagination. Où que je me trouve tu es là.
Se parant d’amarante, les flots gonflaient les berges grenat? Elles inondaient la crique safran, déserte à l’exception des goélands, bernaches et quelques pêcheurs. Assis sur la dune, traumatisé par la haine des autres à son égard, Achack observait les hommes pousser les canots à l’eau, ramer au large. Ils immergeaient leurs filets et attendaient que les bancs de morues se prennent dans les mailles. Les mêmes gestes et postures que ceux des Nations !
Esprit protecteur : les autres
Lors de sa pérégrination sur les berges du fleuve et à l’intérieur des terres, il avait vu les gens se rassembler autour de ce qu’il devinait être un défunt. De la même façon que son clan accompagnait ses morts jusqu’au territoire des esprits. Des bébés accrochés à la poitrine de leur mère ou emmaillotés dans leur dos, des jeunes gens danser aux sons des instruments. « Finalement ils ne sont pas si dissemblables de nous. Les anciens leur auraient-ils transmis les connaissances nécessaires à la vie dans ce pays ? Je comprends mieux pourquoi le premier prophète du quatrième feu croyait en la possibilité d’une vie fraternelle, la promesse d’une seule Nation, peut-être y a-t-il toujours un espoir de rapprochement », pensa-t-il.
Prophétie
Il se rappela une autre prophétie, le huitième feu. Son oncle ne s’attardait pas sur ce point, car, disait-il, ce feu ne pouvait être allumé que par le précédent. Cela ne pouvait advenir que si les personnes attirées par la culture ancestrale des Natifs de cette terre restaient fermes dans leur quête. Or aucun des Blancs rencontrés n’avait encore manifesté un quelconque intérêt pour son tambour, l’héritage des aînés. À moins que les autres, mentionnés par son père et la femme-médecine, fussent en définitive d’autres gens, membres d’un autre peuple.
Les yeux fermés, Achack goûta à la solitude après un bain forcé dans une mer d’humains. Il releva la tête, un aigle volait au-dessus de lui, déployant ses longues rémiges incarnates dans le vent et planant en décrivant un large cercle. Un grand silence. Les alentours revêtirent un manteau écarlate. Fleuve, plage et monts disparurent dans un grand brasier ardent. Seul le rapace resta dans la vision du garçon.
Libres vagabonds sous le ciel bleu de Tengri Chronique du roman la voie de l’errance. Libres vagabonds : résistance Quitter sa famille pour l’inconnu quand on a neuf ans, n’est pas facile. Quand il s’agit de perdre son identité, c’est pire. À cet âge, l’esprit de rébellion peut être très forte. La recherche … Lire la suite
Rencontre: un amour plus fort que la mort Présentation de mon prochain roman : le choix de Firuze. Dès réception de la couverture, j’ouvrirai une nouvelle page sur ce blog. Rencontre : une résistance au Moyen Âge Ce roman se situe au Moyen Âge, dans la cité des Califes et l’Iran. Il avance jusqu’au … Lire la suite