Liberté. Soyez un aigle pour résister en silence. La hauteur de vue et le silence pour avancer.
Liberté : le chant du tambour
Roman initiatique dans le Nord canadien. Une fiction sur la quête et la mission d’un jeune amérindien.
L’Indien
Au retour de leur excursion dominicale, les jeunes avaient trouvé un Indien priant ses dieux ou le diable, posé sur la dune, perdu dans sa méditation, sa peau étrangement cuivrée, un tambourin à ses côtés, armé comme s’il était sur le sentier de la guerre. Ils avaient d’abord eu peur
de lui, pourtant seul et guère plus âgé qu’eux. Ils avaient attendu qu’enfin il ouvre les yeux pour lui faire sentir, à leur façon, qu’il n’était pas ici chez lui, qu’il avait eu tort de quitter sa réserve, qu’il était un étranger puant, alcoolique, violent, fainéant et différent, comme le disaient souvent leurs parents. Se resserrant en un groupe compact et menaçant, les garçons s’apprêtèrent à frapper le sauvage, lui infliger une correction semblable à celles qu’ils recevaient à la maison. Ils le provoquèrent en se moquant de lui, le rabaissèrent par des mots injurieux, lui crachant dessus. Encouragés par les plus grands, les petits lui envoyèrent du sable dans les yeux, certains même se risquèrent à lui arracher la percussion des mains.
Aigle: l’arc
Tendu comme un arc, l’Algonquin reçut les traits de haine avec dignité. On lui avait appris à toucher l’adversaire avec un bâton plutôt que de le tuer, un acte d’honneur et de respect. Aussi il prit sa lance, la retourna
pour atteindre un bambin qui venait de se saisir de son sac. Le gamin, surpris, tomba à la renverse. Effrayés, ses camarades le relevèrent et reformèrent aussitôt le cercle. La guerre avait commencé. Achack paniqua. Ses ennemis avaient mal interprété son geste, ils allaient le massacrer. Il chercha désespérément une issue. Laissant à terre son
arme, il se redressa et, tous ses muscles bandés, se prépara à combattre à mains nues. Ses jeunes agresseurs avaient peur eux aussi. Ils hésitaient, ils étaient allés trop loin.
La traversée
Achack leva la tête vers le ciel rubis, afin de demander le secours de son animal totem, mais l’aigle n’était plus là ! Il le sentit en lui, l’incitant à traverser en silence l’adversité. Il rangea calmement sa pique, plaça son sac sur le dos et franchit avec calme la mêlée de ces êtres qui, comme lui, étaient faits de chair, de sang, d’émotions et de vulnérabilité. Personne n’osa l’arrêter.
Une histoire pour illustrer l’adage : « il n’y a pas de fumée sans feu. » La forêt On m’a raconté une histoire que quelqu’un avait entendue d’une personne qui ne l’avait pas elle-même vécue. Elle commence dans une forêt. Immense, à perte de vue ; du moins quand nous pouvons le constater en montant en haut d’un … Lire la suite
Aigle, la hauteur de vue et le silence pour avancer Aigle: partage de publication En lien avec le roman le chant du tambour. Ne soyez pas un corbeau, soyez un aigle. Le corbeau parle fort et beaucoup, mais il ne vole pas haut. L’aigle est silencieux et il a le pouvoir de toucher le ciel. … Lire la suite
Un chemin de traverse au sein d’une communauté. De la chute angoissante à la remontée surprenante. Un chemin de réflexions Chronique de Évasions littéraires sur le roman un pays une communauté. J’ai déjà eu l’occasion de lire une autre œuvre de l’auteur et il m’avait déjà fait voyager et rêver avec sa plume sublime et … Lire la suite
Une épopée dans les contrées d’Asie. Narambaatar, le personnage principal, n’a que 9 ans lorsqu’il est contraint de quitter le désert de Gobi pour atteindre la Chine. Pourtant, son parcours initiatique le mènera dans de multiples contrées d’Asie, de la Mongolie à Katmandou. Ces multiples lieux auront tous un rôle capital dans la construction spirituel du personnage principal et de ces amis. Roman la voie de l’errance.
Une invitation au voyage
« Les voyageurs parvinrent à un sentier dégagé. Les nombreuses empreintes d’animaux indiquaient qu’il venait tout juste d’être fréquenté. Ils purent enfin marcher normalement. Une petite grotte les invitait à s’y reposer ; ils s’y dirigèrent avec empressement. Un trompe-l’œil, une erreur de jugement, un gouffre impressionnant les attendaient. »
Une odyssée spirituelle
Bouddhisme, animalisme, chamanisme… Cet ouvrage est une vraie mine d’informations. Narambaatar et ses camarades seront confrontés à de nombreuses pratiques religieuses. Ces-dernières sont d’ailleurs illustrées avec minutie par l’auteur.
Cap exil, un prochain roman. Nouvelle-Orléans, États-Unis. Août mille huit cent vingt-deux. Cap exil : quelques extraits Voici quelques passages en gestation de mon prochain roman La mangrove Massoma marchait dans la mangrove au milieu des petits arbres aux pieds inondés. Son père était devant, avec son oncle et Bonam. La mousson soufflait violemment. … Lire la suite
Le chant du pardon. J’ai envoyé, il y a peu, un manuscrit à des éditeurs. Je l’ai nommé : l’arbre turquoise. Roman en recherche d’éditeur.
Roman de quête
Le chant du pardon, à propos
L’arbre des réfugiés est l’histoire de deux jeunes gens issus d’une ferme anabaptiste en Russie. Avec leur enfant, ils fuient la guerre, la famine et l’oppression. Leur rébellion les a conduits à la révolution. La répression les a poussés à la fuite. Contraints de quitter leurs racines, parfois en cachant leurs identités, ils parcourent les branches foisonnantes de l’immigration, insertion et rejet, jusqu’à la terre nourricière de la libération ; voir de la résurrection. Ce roman chante la route de l’exil et la roue de guérison qui conduit à la réconciliation. De secrets en péripéties, de communautés en rencontres, se dévoile peu à peu le mystère enfoui.
Mais encore
Ce roman chante la route de l’exil et la roue de guérison qui conduit à la réconciliation. De secrets en péripéties, de communautés en rencontres, se dévoile peu à peu le mystère enfoui. Je l’ai écrit en hommage aux victimes des préjugés ou des résistants à l’endoctrinement, lesquels, pour pouvoir être eux-mêmes et simplement avancer, doivent parfois s’expatrier. C’est une ode tant à la liberté qu’au pardon, deux chemins ardus qui ont en commun de permettre à l’humain de se tenir debout entre ciel et terre, avec dignité, pour que puisse circuler la lumière de la joie.
Chronique de Stéphanie Pereira, sur Facebook. Qu’est-ce qu’on attend pour lire. « Leurs grands-parents avaient connu l’invasion chinoise, ils avaient pleuré l’exil de leurs parentés et amis. Les garçons et les filles avaient grandi dans la mémoire de la destruction de leur peuple. Ils connaissaient eux-mêmes l’expérience de l’humiliation, de la brusquerie. Ils vivaient … Lire la suite
Naranbaatar, un jeune Mongol du désert de Gobi, doit quitter sa famille pour se rendre à l’école rendue obligatoire par les Chinois. Ne se faisant vraiment pas à tout cela, le jeune garçon de neuf ans décide, accompagné de trois de ses camarades, de fuir l’école. Ils comptent retrouver leurs familles. La fugue des trois amis va durer beaucoup plus longtemps que prévu. Ils vont devoir faire face à beaucoup d’épreuves. La quête ne fait que commencer pour trouver leurs voies.
Aventure
Coup de cœur pour ce roman. Je me trouve tellement chanceuse d’avoir pu lire un roman comme celui-ci. J’ai passé un moment de lecture très fort, j’ai eu l’impression de vivre l’aventure au côté de Naranbaatar, Sukbataar et Kushi. Ces jeunes enfants en quête de liberté, malgré le prix qu’il va leur falloir payer pour cela. La voie de l’errance est un voyage initiatique où les trois amis vont apprendre à se découvrir et au final acceptés leur destin.
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