Une épopée dans les contrées d’Asie. Narambaatar, le personnage principal, n’a que 9 ans lorsqu’il est contraint de quitter le désert de Gobi pour atteindre la Chine. Pourtant, son parcours initiatique le mènera dans de multiples contrées d’Asie, de la Mongolie à Katmandou. Ces multiples lieux auront tous un rôle capital dans la construction spirituel…
Étiquette : transformation
La transformation d’un musicien témoin du racisme et du nationalisme de son époque. La révolution du Klezmer.
Un klezmer allant de villages en villes animer des fêtes et des cérémonies.
Transformation : la fête
Les frères, les cousins, les neveux accordent leurs instruments. Un grand cercle se forme autour d’un grand feu. La plupart des membres de la famille sont assis, une forte odeur de viande grillée plane au-dessus d’eux. Les guitares donnent le rythme, d’abord lentement puis de plus en plus rapidement. Le klezmer est captivé. Comme son violon lui manque à présent ! L’enfant se colle à lui, tant il est intimidé, Elijah lui serre le bras.
« Tu as bien dû rencontrer des Tziganes durant ta pérégrination.
– Oui, mais je les ai toujours évités.
– Ne nous appelle pas Tzigane, l’ami, nous sommes des Roms, des Romungros pour nous distinguer de nos frères valaques ! s’exclame l’hôte assis à leurs côtés. Et toi Gadjo, joue-nous quelque chose avec ton violon ! », demande-t-il au garçon.
Istvan regarde son aîné, gêné. Elijah l’encourage par un hochement de tête.
L’enfant
L’enfant sort son instrument puis, tout en restant debout, plaque une mélodie sur le tempo soutenu des frappés de mains, des guitares et des cymbalums. Les violons le rattrapent aussitôt, les accordéons le suivent sans tarder, les exclamations l’incitent à accélérer. Une femme entonne un chant venu des profondeurs du voyage, tous les musiciens le reprennent en saccadant le rythme. Puis Istvan poursuit par des airs hongrois. Cette fois ce sont les enfants qui l’accompagnent, petits et grands, ils déploient avec prouesse leurs talents. Istvan a su se faire adopter par la tribu, par sa spontanéité et son archet, il a perdu en même temps tous ses préjugés.
Transformation : musique
Elijah prend sa flûte. Il connaît le répertoire de ces gens, appris lors de ses prestations avec ses amis. Il était quelque-fois le seul klezmer dans un ensemble tzigane, le plus souvent c’était l’inverse, mais là il se sent d’improviser dans la nuit chaude et étoilée. Évidemment il serait plus aisé pour lui d’avoir un violon, il pourrait même emprunter celui d’Istvan, mais il ne tient pas à lui faire de l’ombre. Elijah joue un air csángó, il ne s’aperçoit pas qu’il est désormais le seul à jouer, tant il est absorbé. Puis il poursuit par une mélodie ashkénaze. Il est très vite rejoint par son jeune compagnon. Une joute est lancée, klezmer contre tzigane. Mais les équipes sont inégales, le duo est très vite écrasé par les chants. Elijah abandonne, mais pas son acolyte.
La joie
Le klezmer écoute les mots qu’il ne comprend pas, il s’imprègne de la joie arrogante venue de l’orient. Lui vient à l’esprit la remarque du jeune orphelin lors de leur rencontre, à propos de sa tristesse. Pourquoi donc les klezmers apportent-ils tant de joie à leurs auditeurs, pourtant plus enclins qu’eux à tourner en humour leurs malheurs, alors qu’ils dégagent eux-mêmes tant de sérieux ? Peut-être justement parce qu’ils ne vivent pas en clan, qu’ils sont seuls et sans tribu.
Son voisin, un homme d’une quarantaine d’années, lui tant une écuelle garnie de viande et de haricots.
« Tu joues de la flûte comme si tout ton corps ne demandait qu’à rire et, pourtant, tu te retiens de pleurer ; alors laisse tes larmes sortir avec tes notes inspirées et ton rire rejoindre nos chants de liberté. »
Elijah reste bouche bée, l’homme aurait-il lu dans ses pensées ?
« Que le deuil noir mange ma mère si je mens, tu es un sacré bon musicien l’ami ! Comment te nommes-tu ?
– Elijah.
– Szabolcs, je suis l’un des fils de celui qu’on a enterré aujourd’hui, dit l’homme en se signant, je n’ai jamais entendu tant de sons sortir d’un si petit instrument. Tu as dû sacrément t’entraîner.
– C’est mon métier, je suis klezmer. »
Le bonheur
La fête se poursuit jusqu’à tôt le matin, chacun relançant un chant, une mélodie ou une danse, quand il sent le silence s’éterniser plus de deux minutes. La nourriture, l’alcool et le tabac circulent sans cesse. Elijah boit plus qu’il ne devrait, il oublie la fatigue et les soucis du voyage, il goûte à l’instant présent qui ne lui apporte que du bonheur.
Critiques en concerto Klezmer
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Les sentinelles ou les bouchons de la mer. Extrait du roman un pays, une communauté. Les sentinelles ou le guide de la destinée La détente est l’amie du corps et de l’âme. Quand une personne la trouve, dans un environnement dépourvu de tensions et riches de distractions, elle irradie de bonheur son corps…
Réédition numérique klezmer
Réédition numérique du roman la révolution du klezmer. « Le roman d’un juif ashkénaze. La Révolution tranquille d’un musicien témoin du racisme et du nationalisme de son époque. Laissez-vous emporter par la petite musique de ce roman à la suite d’Elijah, en pleine révolution, dans la Roumanie de l’entre-deux-guerres. » Réédition numérique : extrait Elijah…