Critiques en concerto Klezmer

Critiques du roman La révolution du klezmer . Le violon glisse sur la reconnaissance

 
Critiques la révolution du klezmer
Roman de quête de soi-même

Trois chroniques coup sur coup

La lectrice compulsive

Critiques : une quête initiatique

Par la lectrice compulsive

remerciements

Je remercie énormément l’auteur,
5 sens éditions et simplement pro.
La couverture est en accord avec le roman, le klezmer Un petit mot sur la musique klezmer est une tradition musicale instrumentale des juifs ashkénazes (juifs d’Europe centrale et orientale).

Contexte

Nous sommes en 1925 et Elijah voyage de village en village avec son violon afin de proposer ses services de musicien.
Nous plongeons au cœur de la Transylvanie Roumaine et à la découverte de sa culture, c’est passionnant!J’ai apprit beaucoup avec ce livre.
L’époque ou évolue Elijah est une période trouble, la pauvreté, la violence, l’extrémisme, le racisme..sont partout. Il va rencontrer de nombreux personnages sur sa route, on peut dire que ce voyage est pour lui une quête initiatique , chaque personne qu’il va rencontrer va changer son destin, chacun à leur manière.
C’est un beau voyage, le personnage évolue et nous,nous apprenons beaucoup de lui.
La plume de Jean-Luc est belle, sensible, touchante et riche.C’est un auteur généreux qui offre beaucoup à ses lecteurs.

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Dans un camp tzigane, le rire et le chant

Dan un camp tzigane, l’humour

Dans un camp tzigane
Roman de quête en danses, chants et musiques

Un extrait du roman la révolution du klezmer.

Dans un camp tzigane Qui sont les Tziganes de Transylvanie?, rencontre entre musiciens

Dans un camp tzigane, musique
Roman initiatique : les musiciens

L’humour

 
Doyna, comme tu sonnes à mes oreilles, Doyna…
Je n’oublierai pas ton son, Doyna…
un chant tzigane joyeux, Doyna…
toujours jeune, toujours nouvelle, Doyna…
À travers les champs, à travers l’herbe, courent les moutons, courent les lièvres, Doyna…
Il y a un petit oiseau qui vole et embrasse deux beaux yeux, Doyna…
Des yeux noirs comme deux pommes, j’embrasse ma chère petite tête, Doyna…
Des lèvres en soie comme des crolles, des joues rouges comme des abricots, Doyna…
Chantent les champs, fleurissent les fleurs, ma fille est revenue, Doyna…
Rit mon cœur et chante mon violon un chant tzigane, Doyna…
C’est arrivé après deux semaines que mon cœur tzigane s’est cassé, Doyna…
Seulement, il joue du violon, toujours pleurer, toujours jouer, Doyna…
Chant yiddish 

Dans un camp tzigane :

Les rayons ardents du soleil réveillent Elijah et Istvan endormis à même la terre. Ils se redressent, fatigués et courbaturés. Le camp est désert, ils sont les seuls près du foyer. Le klezmer sent son foie et sa tête l’agresser, ses jambes flageolantes qui ne peuvent plus le porter. Il lui prend l’envie de régurgiter tant il a la nausée. Le garçon rit aux éclats.
« Tu ne dois pas souvent boire de Pálinka. Tu ressembles à un ivrogne qui attend que sa femme lui ouvre la porte, tu n’as plus qu’à t’étaler sur le sol à te vomir dessus. »
Leur hôte de la veille, le fils aîné du défunt, sort de sa roulotte peinte de rouge et de vert. Il s’avance vers ses deux convives, une cafetière et trois tasses dans les mains. Il s’agenouille près du foyer éteint, il souffle les quelques braises enfouies dans les cendres, puis pose du bois dessus. Bientôt une colonne de fumée grise, puis une flamme orangée jaillit. L’homme met la boisson à chauffer sur une pierre.
« Si vous ne savez pas où aller, les gadjos, vous pouvez rester ici.
– Merci, mais nous ne voulons pas abuser, répond Elijah.
– Que mes enfants meurent aujourd’hui si nous ne sommes pas assez bien pour vous ! »
Elijah est surpris par l’agressivité de son hôte.
« Pardon, je ne voulais pas vous vexer, c’est avec plaisir que nous acceptons l’invitation. »
 

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Cortège : le fantôme de la mort

Cortège en fanfare, enterrement en larme. La vie se poursuit.

Cortège les tziganes
Roman initiatique : les Tziganes
Extrait du roman la révolution du klezmer.
 
 
Cortège au son du violon
Roman de quête

Cortège : les Roms

Une grande ronde. Les danseurs marchent sur le cercle, dans uns sens puis dans l’autre. Ils avancent au centre en levant les mains, ils reculent en les baissant. Puis c’est la farandole. Le meneur, un foulard coincé entre les doigts, serpente entre les musiciens, des Tziganes aux violons usés, cymbalums rapiécés, mais des virtuoses renommés.
La musique accélère, ainsi se poursuit le long freylekh.

Cortège : les couleurs

Des marmottes fauves, debout sur le pré flamboyant, guettent les deux humains qui descendent le raidillon fleuri de mauve, violet, rouge, jaune et blanc. Un lynx miel bondit de roches en rochers en direction des hêtres gris et des sapins émeraude. Elijah s’arrête sur un promontoire qui surplombe un village montagnard aux habitations en bois bruns. Les voyageurs peuvent voir, au-dessus des contreforts jade et amande, poindre les premières lueurs sanguines du soleil à son déclin. Le klezmer Un petit mot sur la musique klezmer, habitué à reconnaître les couleurs des modes musicaux, a la sensation de découvrir pour la première fois les teintes de son pays. Istvan, debout à ses côtés, contemple la vallée brumeuse qui reçoit les eaux d’un torrent tumultueux.

Les buffles

Depuis Iassy, les musiciens ont traversé la plaine moldave, les Carpates orientales, jusqu’aux portes de la Transylvanie. Une année a passé depuis l’été où ils se sont rencontrés. Ils ont dormi plus souvent dans les foins que sur une paillasse, ils ont mangé plus souvent dehors qu’autour d’une table près d’un bon feu. Elijah prend le garçon par la main, il l’entraîne jusqu’aux premières maisons d’un gros bourg, au travers une forêt sombre d’épicéas. L’enfant de douze ans se laisse faire sans broncher, tant il est épuisé. Ils arrivent sur l’unique route villageoise, bordée de maisons à un étage, de hauts portails en bois richement sculptés, gravés de sentences et de bas-reliefs. Un troupeau de buffles, poussé par un jeune pâtre, les oblige à s’écarter. Elijah l’interpelle.
« Connais-tu un gîte où nous pouvons manger et passer la nuit ?
– Tout est fermé pour la Saint-Jean. Après la traite on va tous sur la colline pour sauter le feu, vous pourrez veiller avec ma famille, il y a à boire et à manger.
– D’accord, nous pourrons même vous jouer quelques airs.
– J’en parle à mes parents. Attendez ici, on viendra vous chercher. À tout de suite. »

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Le violoniste couine contre la xénophobie

Le violoniste reçoit des commentaires Une chronique sur la révolution du klezmer par Cathy Legall. Le violoniste ashkénaze Elijah est un klezmer, un musicien ashkénaze. Il parcourt la Transylvanie Roumaine de 1925. Lors d’une journée un peu comme les autres, il va avoir un déclic. Une envie de voir autre chose, de découvrir autre chose, … Lire la suite

Réédition numérique klezmer

Réédition numérique du roman la révolution du klezmer.

 
Réédition numérique de la révolution du klezmer
Roman de quête
 
« Le roman d’un juif ashkénaze. La Révolution tranquille d’un musicien témoin du racisme et du nationalisme de son époque.
Laissez-vous emporter par la petite musique de ce roman à la suite d’Elijah, en pleine révolution, dans la Roumanie de l’entre-deux-guerres. »

Réédition numérique : extrait

Elijah parcourt la Bucovine, le haut pays des hêtres. Un pays montagneux peuplé de plusieurs minorités, vestiges du négoce ou des conquêtes, des loups et des ours. Comme en Transylvanie, il ne sait jamais sur quelle population villageoise il va tomber. Elle forme des groupes le plus souvent de langue slave, parfois de langue allemande. Comme autant d’îlots dans la mer intérieure moldave, elle-même incluse dans l’océan roumain. Le klezmer est hébergé dans des foyers polonais, ukrainiens, houtsoules ou vieux russes. Des bûcherons très traditionnels et hospitaliers. Il y mange invariablement de la mamaliga à toutes les sauces. Aussi du fromage fumé et des boulettes de viande, en échange de mélodies pour égayer les soirées.

Réédition numérique : racisme

Il ne se risque pas à sortir son répertoire yiddish. Dans les villes qu’il a précédemment traversées, ou à proximité des imposants monastères aux fresques éblouissantes, il a assisté aux vexations, aux brusqueries à l’égard des Juifs et des Roms. Des cibles de choix des défenseurs de l’orthodoxie. Ils les accusent d’être communistes, de voler leur pain ou bien de détourner l’économie à leurs profits.

Pauvreté

La population est pauvre c’est un fait, mais leurs maisons sont d’une richesse inouïe d’ornementation digne des palais des sultans. Chaque fois qu’il pénètre l’habitation de ses hôtes, il ne peut s’empêcher de s’arrêter sur le pas de la porte, contempler la beauté des boiseries qui ornementent aussi bien les vérandas que les puits, il s’imprègne ainsi de l’art populaire des peuples des Carpates. Tout est brodé ici, tout est coloré aussi, portes, fenêtres, tentures, habits et même les œufs de Pâques qui veillent sur les étagères. Mais la joie des yeux et le bonheur des sens ne peuvent lui ôter la peine qu’il éprouve en son cœur.

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