Un pays sur le toit de l’utopie

Un pays de nouveauté. Prochaine naissance dans un poulailler.

Je suis arrivé, la communauté comme moyen. Je me suis arrêté,
la communauté comme chemin. J’ai persévéré, la communauté
comme passage. Puis je me suis retourné, ai fait face et traversé .

 
 
Un pays, une communauté
Roman d’apprentissage et d’amour
 
Avec comme titre provisoire : la traversée d’une communauté.

Un pays sur une mer d’expérience

Un autre livre est accepté à l’édition. Comme pour le précédent, je diffuserai la couverture dès sa conception. Il parle de communauté ; pas étonnant pour l’auteur qu’y vit depuis un bon moment. Il s’agit d’une fiction sur la traversée de l’étrange pays qu’est la communauté. Ce n’est pas un récit biographique, mais une histoire mettant en scène un chercheur de sens, très inhibé, se découvrant des talents artistiques insoupçonnés, affrontant ses limites autant que celles de la relation. Tel un poisson, il se retrouve emberlificoté dans un filet aux mailles trop étroites pour s’échapper. Il y parvient cependant, au prix de quelques sacrifices. Tout en mettant en relief les difficultés qu’il rencontre en chemin, je laisse transparaître la beauté et l’opportunité de changement qui lui sont offertes en ce lieu imaginaire. J’en profite pour y égrener des réflexions, de l’humour, des luttes de résistance, de la psychologie…
 

Les trois premières entêtes

 

En arrivant dans un lieu de langue et de culture inconnues, le voyageur place l’écoute attentive dans ses sens. Le corps en alerte, les yeux sur des détails insignifiants, les oreilles ouvertes sur le danger, il se partage entre l’extase et la gêne. À moins d’être un explorateur stimulé par le risque, il choisit souvent la voie de la facilité. Aussi s’agrippe-t-il au connu, se détournant de l’occasion de changer de point de vue. Le pays de la communauté, telle une famille ou une tribu, ne permet pas ces détours ; il exige de pénétrer le cœur qui le fait battre, pour comprendre les liens complexes qui l’ont tissé en un patchwork de couleurs contrastées et feintant l’uniformité.

 

Une table garnie de fruits, secs ou frais, des draps repassés
sentant la lavande, une chambre propre où sont affichées les informations nécessaires pour s’orienter, tels sont les signes d’hospitalité qu’espère l’arrivant. Trop de démonstrations effraient, peu de présence rebute. Impersonnel ou maternant, l’accueil décoiffe inexorablement. Les attentes sont multiples ; comment répondre en même temps au besoin d’émancipation et
de proximité ? À moins que l’hôtellerie soit le rideau chaleureux qui voile un abîme de méchanceté, mante religieuse déchiquetant l’élu ou tigre coupeur de tête, entre indifférence et exultation, il y a une marge de possibilités.

Une fois la porte du pays soi-disant civilisé franchie, il reste au candide sauvage de faire ses preuves ; en premier lieu, conquérir les contrées exotiques remplies de bêtes attirées par la chair humaine, ou d’ogres féroces à deux pattes à la recherche de mets savoureux. Une arme redoutable. En s’imaginant les êtres ennemis comme s’ils étaient petits, l’ingénue peut y trouver
un ami acceptant de le conduire dans les dédales de pièges
raffinés, jusqu’à ses pénates provisoires.

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