Nomade sur la voie du cœur

Nomade. en cavale.

Nomade
Roman d’aventure initiatique

Une chronique sur le roman :  la voie de l’errance, par Cathy Legall. Les milles et une pages.

 
Nomade. La voie de l'errance roman jpeg
 

 Nomade. La Fugue

Naranbaatar, un jeune Mongol du désert de Gobi, doit quitter sa famille pour se rendre à l’école rendue obligatoire par les Chinois. Ne se faisant vraiment pas à tout cela, le jeune garçon de neuf ans décide, accompagné de trois de ses camarades, de fuir l’école. Ils comptent retrouver leurs familles. La fugue des trois amis va durer beaucoup plus longtemps que prévu. Ils vont devoir faire face à beaucoup d’épreuves. La quête ne fait que commencer pour trouver leurs voies.

Aventure

Coup de cœur pour ce roman. Je me trouve tellement chanceuse d’avoir pu lire un roman comme celui-ci. J’ai passé un moment de lecture très fort, j’ai eu l’impression de vivre l’aventure au côté de Naranbaatar, Sukbataar et Kushi. Ces jeunes enfants en quête de liberté, malgré le prix qu’il va leur falloir payer pour cela. La voie de l’errance est un voyage initiatique où les trois amis vont apprendre à se découvrir et au final acceptés leur destin.

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Errance dans les contrées d’Asie

 Errance

Errance du désert en Himalaya, de monastère en yourte

Errance en Asie mineur
Roman d’aventure initiatique

Un extrait du roman la voie de l’errance.

Errance en lamaserie

Errance en Himalaya Tibet

Le message

Au petit matin, un moine vint réveiller les voyageurs. Ils se levèrent discrètement pour ne pas réveiller leurs compagnons de chambrée. L’homme leur remit à chacun une étole blanche. Le lama voulait les rencontrer. Les quatre garçons se concertèrent du regard, étonnés par la requête du supérieur. L’abbé se recueillait dans une très grande salle de prière pourvue de colonnes garnies de tapis. Une multitude de statuettes dominait la pièce décorée de rouleaux peints, elles veillaient les religieux silencieux. Les visiteurs durent attendre que cesse la méditation avant de connaître la raison de leur convocation. Une demi-heure, un temps interminable pour des jeunes impatients, plus habitués à galoper dans le désert ou vadrouiller sur les routes, que de rester assis en lotus ! Ils s’apaisèrent en contemplant les couleurs jaunes et pourpre des méditants, la terre safran pour la stabilité, le feu rouge de l’éloquence.

Orge

Les élèves, entre quinze et vingt ans, sortirent un par un. Le lama fit signe aux voyageurs de venir le rejoindre près de la statue d’un enfant, le fondateur de l’école gelugpa. Après avoir salué le vieil homme, mains jointes sur le cœur et tête inclinée, les garçons lui offrirent leur écharpe en soie. Il les prit puis les entraîna dans ses appartements privés. Sitôt les invités installés, un thé au beurre de yack et de la farine d’orge leur fut servi. Ils mangèrent en silence, installés sur des coussins disposés pêle-mêle sur une natte tressée. Le Rinpoché les regarda former maladroitement une pâte avec leurs doigts, ne sachant s’ils devaient aussi boire le thé. Il sourit.
— Puis-je connaître la raison de votre venue parmi nous ?

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Lutte, comment définir la non-violence

lutte non-violente
Roman initiatique : art et liberté

 Lutte non-violente. Roman un pays, une communauté.

 

Lutte non-violente Martin Luther King
Ne pas fuir le conflit, mais le traverser avec dignité. 

Lutte: une définition de la non-violence

Un « non » au viol de la personne dans son intégrité; la mienne, celle de mes proches, mes voisins et plus largement celle des habitants de mon pays et du monde encore inconnu. La violence engendre la violence et isole celui ou celle qu’elle vise ; un acte courageux pour lui faire barrage développe la solidarité.

Lutte en Inde Gandhi

Lutte : humour

La non-violence n’est en aucun cas une attitude de passivité. Celui ou celle qui en use, dénonce les actes injustes, en essayant de ne pas piétiner son auteur, par la force et la diffamation, les armes du violent.
La non-violence est toujours à inventer. L’humour en est son vêtement, l’intelligence son squelette, la dignité ses tripes, le respect son cœur et la bienveillance son sang.
Se battre pour défendre sa vie et les vivants, l’exigence de notre passage sur terre, nous rend résiliant. Fermer les yeux et les oreilles sur les cris des souffrants, creuse peu à peu notre tombe de l’oubli.
 

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Panique sous le bleu de Tengri

Panique en Himalaya, Everest
Roman initiatique au pied du Chomolungma : une aventure au Tibet

Panique en Himalaya. Un extrait du roman la voie de l’errance.

Panique : la chute

Le soleil atteignait son zénith, un disque éblouissant surplombant les sommets dégagés, blancs sur une toile azurée. Les voyageurs empruntèrent le sentier qu’ils avaient dû quitter le matin même. Un raidillon bordé d’un remblai de pierres, un mur de soutènement pour le consolider, un chemin de caravaniers qui conduisait à une longue crête aiguisée. Ils admirèrent le travail titanesque du peuple des montagnes. Passé quatre mille mètres, outre le froid, la lumière aveuglait et l’oxygène se raréfiait.

Panique : respiration

Les garçons retrouvaient les symptômes qu’ils avaient oubliés : gonflement des mains et du visage, vomissements, maux de tête, essoufflement. Pourtant habitués aux saisons extrêmes du désert de Gobi, ils développaient divers signes inquiétants : engelures, déshydratation, enflure des pieds et des chevilles, une réaction à l’altitude trop élevée. Mais d’autres signaux préoccupaient davantage Champo : leur peau bleutée indiquant un possible œdème du poumon, ou encore leur confusion, titubation, trébuchement, une manifestation d’un début d’œdème du cerveau. Il épiait les deux signes alarmants qui l’obligeraient à dévaler au plus vite la pente : les crachats roses et mousseux, les hallucinations. Alors les réactions disparaîtraient instantanément. Bien qu’il eût lui aussi des céphalées et une gêne respiratoire, Ganzorig paraissait mieux adapté que ses jeunes camarades. Une aide précieuse pour le Tibétain.

 Arbre d’ivoire

Champo avait étudié gratuitement, trois ans durant, à l’école des guides de montagne du Tibet, sélectionné à seize ans dans son village natal à plus de quatre mille mètres, puis embauché par la Compagnie de Lhassa. Sa famille l’avait suivi dans la capitale ; des pauvres gens dans une ville de riches. Le benjamin entretenait ses parents. Sukbataar, le plus robuste des trois enfants, parvenait à suivre ses aînés, Naranbaatar et Kushi peinaient en arrière. N’avançant que par la seule force de la volonté, ils parvenaient à peine à respirer. Ils s’arrêtaient souvent pour admirer le paysage, un spectacle à couper le souffle ! obligeant leurs compagnons à les attendre. Les cimes se découpaient tel un grand arbre d’ivoire déployant ses branches dans le ciel infini ; le disque solaire embrasait les arêtes d’argent comme les couronnes des puissants khans sous la clémence de Tengri. Au loin, les glaciers dégringolaient en cascades luisantes et se brisaient en séracs sales et géants. En contrebas, les névés blancs, striés de sang, s’écoulaient sur la terre mouillée, à l’instar des langues tombantes des chameaux assoiffées par le sable brûlant.

Panique : l’antre

Les voyageurs arrivèrent enfin à la crête méridionale, passage forcé pour atteindre le col frontalier. À l’ouest, la boule rouge de l’astre du jour s’enfonçait derrière les cimes effilées, nappant d’orange et de pourpre leurs contours glacés. D’un côté, la chaîne himalayenne inondée de feu, de l’autre, le Sikkim et peut-être le Bhoutan, disparaissant peu à peu dans l’antre des Dieux.
Champo décida d’une halte à l’abri du vent derrière de grosses roches. Les sacs en plume d’oie furent aussitôt étalés côte à côte sur une toile plastifiée et chacun se précipita dans son duvet, la tête engoncée dans les capuches rembourrées.

Panique : soins

Les jambes au chaud dans son sarcophage, le guide distribua des galettes sucrées et mit le réchaud à brûler pour le thé. Il sortit de son sac de la farine d’orge et même du beurre conservé dans un pot en fer blanc et en garnit les cinq récipients.
— C’est de la graisse qu’il vous faut. Je vais aussi vous faire une décoction de racine d’orpin, mais je crains que ce ne soit pas suffisant pour enrayer vos symptômes. La seule solution est un changement d’altitude brutale. Donc demain, nous passons la crête pour nous précipiter sans halte en contre-bas
— Tout dépend si la pente est un pré ou de la rocaille, parvint à plaisanter Sukbataar.
— Je ne te demande pas ton avis, c’est un ordre ! S’emporta son aîné.
Champo étala par-dessus ses protégés les épaisses couvertures tissées de poils de yaks.
— Dormez maintenant, demain je vous réveille très tôt, dit-il d’une voix adoucie.

 Le pont

La crête se présenta telle une route parfaitement dessinée, d’une étroitesse démesurée, un pont enjambant le néant. Dans son prolongement, le col, la porte de la liberté. Les voyageurs encordés de baudrier en baudrier, Champo se lança le premier, Sukbataar à quinze mètres après lui. Le guide avait préféré des petits groupes plutôt qu’une longue file, estimant le passage aisé à franchir. En effet, il ne leur fallut pas longtemps pour le traverser. Sitôt atteint le versant opposé, le Tibétain fit signe à l’autre file de passer. Elle s’engagea, espacée de huit mètres. À mi-parcourt, Ganzorig entendit un grand cri. Il n’eut pas le temps de se retourner que, soudain, il fut entraîné vers l’abîme. Il parvint de justesse à se plaquer en arrière d’une roche et à s’y caler fermement. Le poids de la cordée lui serra la taille et l’empêcha de respirer. Quand il put enfin ouvrir les yeux sur la scène de l’accident, un atroce pressentiment lui vrilla les boyaux. Ce fut pire qu’il le pensait. La crête vierge, la corde tendue vers le précipice. Affolé, il maintint de toutes ses forces le cordage, en espérant qu’il ne brisât pas, que les mousquetons ne lâchent point, propulsant les garçons dans le ravin himalayen.
D’abord incapable de réaction, Champo se détacha de son compagnon. Il prit dans son sac le matériel prêté par la Compagnie des guides, puis il se précipita sur la crête. Sukbataar se retrouva seul et figé par la peur.

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