Livre de Jean-Luc Bremond, auteur de romans initiatiques spirituels et d’aventure Ils parlent de quête, d’amour et de résistance pour conquérir la dignité et le respect.
Livre : à propos de l’auteur
Je suis né en 1964. Dans les grands espaces ventés du haut Languedoc, j’exerce le métier de paysan boulanger et de potier. J’anime des ateliers de danse traditionnelle.
J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration. Les thèmes portent principalement sur les peuples. J’ai en effet un intérêt pour l’ethnologie, et les spiritualités qui font de nous des humains enclins au respect. Les sujets et les histoires naissent sur le papier comme si je rêvais éveillé. La plupart se déroulent dans le passé, la racine du présent. Certaines sont contemporaines. Chaque page de ce blog d’auteur est dédiée à un roman édité. Les autres livres se peaufinent avant d’être envoyés.
Parfois, je partage des réflexions, des pensées et des courtes histoires sur des thèmes qui me sont chers.
Un autre site présente mon activité de praticien d’hypnose ericksonienne Jean-Luc Bremond
Respect de la nature, des esprits. Critique du roman le chant du tambour. Respect : une chronique Tout commence par une loi. Celle du changement. Changement de traditions. De modes de vie. De coutumes. De l’interdiction. Interdiction de sortir d’un territoire attribué. La vie change autour des Algonquins. Quel sera leur avenir sur la terre … Lire la suite
Roman initiatique en version numérique, le chant du tambour. Diffusion Pour devenir un homme, un jeune garçon de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Mais son père en a décidé autrement ! 5 sens éditions Le chant du tambour : chronique Le commentaire de Cathy, les milles et une pages. … Lire la suite
Mille et unes chroniques sur le roman le chant du tambour par Cathy, les mille et une pages. Mille et unes chroniques : commentaire Achack est un jeune indien Algonquin, l’année de ses 13 ans comme tous les adolescents de sa tribu, il doit entreprendre sa quête de vision. Il va partir en mission pour voir ce qui se … Lire la suite
Cette chronique est une rencontre avec un artiste à part. Jean-Luc Bremond est un homme discret et loin des sentiers battus. Il est une vraie figure de ce que l’on pourrait appeler l’alter-culture. Loin du courant mainstream, ses livres sont d’authentiques cheminements intérieurs sur lesquelles souffle l’aventure, la grande. « J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration » dit-il lui-même. Jean-Luc Bremond a publié en quelques mois deux romans, La révolution du Klezmer et Le Chant du Tambour et (Cinq Sens éditions). Il a bien voulu répondre à nos questions.
Un alter-artiste : présentation
Bla Bla Blog – Voulez-vous vous présenter en quelques mots ?
Jean-Luc Bremond – Je suis né dans le Pas-de-Calais, sans m’y être fixé. Du nord au sud de la France, villes et villages, avec un détour en Suisse, pays d’origine du côté paternel, j’ai choisi de vivre en communauté, où j’ai maintenant passé plus de la moitié de ma vie. Dans ce collectif, rural et artisanal, j’ai rencontré le Québec au-travers ma compagne, fondé une famille et appris plusieurs métiers, dont celui de boulanger.
Un alter-artiste en marge
BBB – Pouvons-nous dire que vous appartenez à cette catégorie d’écrivains à la fois en marge, tout en étant engagés ?
JLB – L’écriture est venue sur le tard. L’engagement pour la justice et la paix, beaucoup plus tôt. Ce que je raconte vient de l’imaginaire, fécondé par des lectures, rencontres, voyages, vie proche de la nature, un intérêt précoce pour les peuples, leur histoire humaine, plus que celle des conflits armés. J’essaie de comprendre ce qui prédispose les hommes à choisir la guerre plutôt que l’entraide et le respect ; j’oppose au racisme, nationalisme, communautarisme, populisme, pacifisme, fondamentalisme (…), enfermant et détruisant pour le seul profit, les simples rapports des humains enclins à la créativité qui ouvre et construit.
Le violoniste reçoit des commentaires Une chronique sur la révolution du klezmer par Cathy Legall. Le violoniste ashkénaze Elijah est un klezmer, un musicien ashkénaze. Il parcourt la Transylvanie Roumaine de 1925. Lors d’une journée un peu comme les autres, il va avoir un déclic. Une envie de voir autre chose, de découvrir autre chose, … Lire la suite
Publication numérique du roman le chant du tambour. 5 sens éditions Publication numérique : résumé Alors que sévit la Grande Guerre en Europe, un jeune Algonquin de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Cependant son père, homme-médecine, a d’autres projets. Il l’envoie en mission pour interpeller ceux qui menacent son peuple et pour … Lire la suite
Salon du livre, une première expérience Salon du livre : promotion Deux romans, la révolution du klezmer et le chant du tambour, et une souscription pour la voie de l’errance. J’étais heureux de pouvoir faire l’expérience d’un salon du livre. J’ai encore beaucoup à apprendre pour promouvoir mes romans. Un peu long, mais de … Lire la suite
« Le roman d’un juif ashkénaze. La Révolution tranquille d’un musicien témoin du racisme et du nationalisme de son époque.
Laissez-vous emporter par la petite musique de ce roman à la suite d’Elijah, en pleine révolution, dans la Roumanie de l’entre-deux-guerres. »
Réédition numérique : extrait
Elijah parcourt la Bucovine, le haut pays des hêtres. Un pays montagneux peuplé de plusieurs minorités, vestiges du négoce ou des conquêtes, des loups et des ours. Comme en Transylvanie, il ne sait jamais sur quelle population villageoise il va tomber. Elle forme des groupes le plus souvent de langue slave, parfois de langue allemande. Comme autant d’îlots dans la mer intérieure moldave, elle-même incluse dans l’océan roumain. Le klezmer est hébergé dans des foyers polonais, ukrainiens, houtsoules ou vieux russes. Des bûcherons très traditionnels et hospitaliers. Il y mange invariablement de la mamaliga à toutes les sauces. Aussi du fromage fumé et des boulettes de viande, en échange de mélodies pour égayer les soirées.
Réédition numérique : racisme
Il ne se risque pas à sortir son répertoire yiddish. Dans les villes qu’il a précédemment traversées, ou à proximité des imposants monastères aux fresques éblouissantes, il a assisté aux vexations, aux brusqueries à l’égard des Juifs et des Roms. Des cibles de choix des défenseurs de l’orthodoxie. Ils les accusent d’être communistes, de voler leur pain ou bien de détourner l’économie à leurs profits.
Pauvreté
La population est pauvre c’est un fait, mais leurs maisons sont d’une richesse inouïe d’ornementation digne des palais des sultans. Chaque fois qu’il pénètre l’habitation de ses hôtes, il ne peut s’empêcher de s’arrêter sur le pas de la porte, contempler la beauté des boiseries qui ornementent aussi bien les vérandas que les puits, il s’imprègne ainsi de l’art populaire des peuples des Carpates. Tout est brodé ici, tout est coloré aussi, portes, fenêtres, tentures, habits et même les œufs de Pâques qui veillent sur les étagères. Mais la joie des yeux et le bonheur des sens ne peuvent lui ôter la peine qu’il éprouve en son cœur.
Une traversée en communauté de l’éveil des vingt ans à la maturité des cinquante ans. Les chemins tordus sont parfois les plus droits. Le Réveil Je me suis réveillé à l’aube de mes vingt ans, le courage dans les pieds, la joie dans les mains, retrouver mes racines et libérer la … Lire la suite
Sur les pas des romans en travaillant au rythme du cheval Sur les pas de mes romans J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration. Des sujets, principalement sur les peuples, réminiscence de mon intérêt pour l’ethnologie, et les spiritualités, qui font de … Lire la suite