Sur la route du refuge, de Russie au Canada, des racines aux branches, la voie turquoise du pardon traverse la terre de la spiritualité.
L’arbre des réfugiés
J’écris pour voyager et libérer l’inspiration
Années 20 dans les romans de Jean-Luc Bremond, La révolution du Klezmer, Le chant du tambour et L’arbre turquoise.
Ce site d’auteur te fera découvrir l’univers des romans initiatiques spirituel et d’aventure de Jean-Luc Bremond. Ils parlent de la quête et la résistance des individus et des peuples pour conquérir la liberté, tant par la dignité que le respect.
Je suis né en 1964. Dans les grands espaces ventés du haut Languedoc, j’exerce le métier de paysan boulanger et de potier. J’anime des ateliers de danse traditionnelle.
J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration. Les thèmes portent principalement sur les peuples. J’ai en effet un intérêt pour l’ethnologie, et les spiritualités qui font de nous des humains enclins au respect. Les sujets et les histoires naissent sur le papier comme si je rêvais éveillé. La plupart se déroulent dans le passé, la racine du présent. Certaines sont contemporaines. Chaque page de ce blog d’auteur est dédiée à un roman édité. Les autres livres se peaufinent avant d’être envoyés.
Parfois, je partage des réflexions, des pensées et des courtes histoires sur des thèmes qui me sont chers.
Un autre site présente mon activité de praticien d’hypnose ericksonienne Jean-Luc Bremond
Sur la route du refuge, de Russie au Canada, des racines aux branches, la voie turquoise du pardon traverse la terre de la spiritualité.
Le violon de la révolution du klezmer. Une chronique d’évasions littéraires. Le violon Je dois dire qu’avant de lire ce roman, je n’avais aucune idée de ce qu’était un klezmer Un petit mot sur la musique klezmer et je pense ne pas être la seule. Aux côtés d’Elijah, je n’ai pas appris seulement la définition … Lire la suite
Critiques du roman La révolution du klezmer . Le violon glisse sur la reconnaissance
Trois chroniques coup sur coup
Par la lectrice compulsive
Je remercie énormément l’auteur,
5 sens éditions et simplement pro.
La couverture est en accord avec le roman, le klezmer Un petit mot sur la musique klezmer est une tradition musicale instrumentale des juifs ashkénazes (juifs d’Europe centrale et orientale).
Nous sommes en 1925 et Elijah voyage de village en village avec son violon afin de proposer ses services de musicien.
Nous plongeons au cœur de la Transylvanie Roumaine et à la découverte de sa culture, c’est passionnant!J’ai apprit beaucoup avec ce livre.
L’époque ou évolue Elijah est une période trouble, la pauvreté, la violence, l’extrémisme, le racisme..sont partout. Il va rencontrer de nombreux personnages sur sa route, on peut dire que ce voyage est pour lui une quête initiatique , chaque personne qu’il va rencontrer va changer son destin, chacun à leur manière.
C’est un beau voyage, le personnage évolue et nous,nous apprenons beaucoup de lui.
La plume de Jean-Luc est belle, sensible, touchante et riche.C’est un auteur généreux qui offre beaucoup à ses lecteurs.
Dan un camp tzigane, l’humour
Un extrait du roman la révolution du klezmer.
Dans un camp tzigane Qui sont les Tziganes de Transylvanie?, rencontre entre musiciens
Cortège en fanfare, enterrement en larme. La vie se poursuit.
Depuis Iassy, les musiciens ont traversé la plaine moldave, les Carpates orientales, jusqu’aux portes de la Transylvanie. Une année a passé depuis l’été où ils se sont rencontrés. Ils ont dormi plus souvent dans les foins que sur une paillasse, ils ont mangé plus souvent dehors qu’autour d’une table près d’un bon feu. Elijah prend le garçon par la main, il l’entraîne jusqu’aux premières maisons d’un gros bourg, au travers une forêt sombre d’épicéas. L’enfant de douze ans se laisse faire sans broncher, tant il est épuisé. Ils arrivent sur l’unique route villageoise, bordée de maisons à un étage, de hauts portails en bois richement sculptés, gravés de sentences et de bas-reliefs. Un troupeau de buffles, poussé par un jeune pâtre, les oblige à s’écarter. Elijah l’interpelle.
« Connais-tu un gîte où nous pouvons manger et passer la nuit ?
– Tout est fermé pour la Saint-Jean. Après la traite on va tous sur la colline pour sauter le feu, vous pourrez veiller avec ma famille, il y a à boire et à manger.
– D’accord, nous pourrons même vous jouer quelques airs.
– J’en parle à mes parents. Attendez ici, on viendra vous chercher. À tout de suite. »
Le violoniste reçoit des commentaires Une chronique sur la révolution du klezmer par Cathy Legall. Le violoniste ashkénaze Elijah est un klezmer, un musicien ashkénaze. Il parcourt la Transylvanie Roumaine de 1925. Lors d’une journée un peu comme les autres, il va avoir un déclic. Une envie de voir autre chose, de découvrir autre chose, … Lire la suite
Réédition numérique du roman la révolution du klezmer.
Elijah parcourt la Bucovine, le haut pays des hêtres. Un pays montagneux peuplé de plusieurs minorités, vestiges du négoce ou des conquêtes, des loups et des ours. Comme en Transylvanie, il ne sait jamais sur quelle population villageoise il va tomber. Elle forme des groupes le plus souvent de langue slave, parfois de langue allemande. Comme autant d’îlots dans la mer intérieure moldave, elle-même incluse dans l’océan roumain. Le klezmer est hébergé dans des foyers polonais, ukrainiens, houtsoules ou vieux russes. Des bûcherons très traditionnels et hospitaliers. Il y mange invariablement de la mamaliga à toutes les sauces. Aussi du fromage fumé et des boulettes de viande, en échange de mélodies pour égayer les soirées.
Il ne se risque pas à sortir son répertoire yiddish. Dans les villes qu’il a précédemment traversées, ou à proximité des imposants monastères aux fresques éblouissantes, il a assisté aux vexations, aux brusqueries à l’égard des Juifs et des Roms. Des cibles de choix des défenseurs de l’orthodoxie. Ils les accusent d’être communistes, de voler leur pain ou bien de détourner l’économie à leurs profits.
La population est pauvre c’est un fait, mais leurs maisons sont d’une richesse inouïe d’ornementation digne des palais des sultans. Chaque fois qu’il pénètre l’habitation de ses hôtes, il ne peut s’empêcher de s’arrêter sur le pas de la porte, contempler la beauté des boiseries qui ornementent aussi bien les vérandas que les puits, il s’imprègne ainsi de l’art populaire des peuples des Carpates. Tout est brodé ici, tout est coloré aussi, portes, fenêtres, tentures, habits et même les œufs de Pâques qui veillent sur les étagères. Mais la joie des yeux et le bonheur des sens ne peuvent lui ôter la peine qu’il éprouve en son cœur.